2016, année de l'espoir (enfin, j'espère...)

Vous êtes prêts pour l'article déprimant de début d'année? Le réveillon du 31 et les premiers jours de janvier me mettent toujours un peu le moral dans les chaussettes, je ne sais pas si c'est parce que la "magie de Noël" s'est estompée et que je réalise qu'on a trois longs mois d'hiver (et de choux et de navets) devant nous, si c'est parce que j'ai trop mangé en deux semaines et que je me sens inévitablement ballonée (glamour, bonjour!), ou si c'est parce que, comme aux anniversaires, je prends la mesure du temps qui passe et que ça m'effraie toujours un peu plus chaque année (et je n'ai que 25 ans!...). Un peu des trois, probablement. A ça s'ajoute le rituel du bilan de l'année passée et des bonnes résolutions pour l'année qui vient, je ne suis pourtant pas contre regarder en arrière, apprendre de ses erreurs et rectifier le tir à chaque 1er janvier, mais c'est toujours un moment un peu hypocrite où on se promet de tout changer, et quand on regarde en arrière un an plus tard, on se rend compte qu'on ne s'est pas vraiment remis au sport ou qu'on a pas rangé son appart une fois par mois. A ce sujet, j'ai d'ailleurs beaucoup aimé cet article de Dollyjessy (mon coup de coeur bloguesque de cette fin d'année 2015!) sur les résolutions de vie plutôt que les résolutions du premier janvier, ses mots m'ont beaucoup touchée.





2015 a été une année en dent de scie, pour moi comme pour beaucoup d'entre nous. Et elle s'est terminée dans un creux, et un creux très très bas, ce qui s'ajoute à ma mélancolie post-fêtes de fin d'année, et fait que j'ai du mal à la regarder avec bienveillance. Bien sûr, tout n'a pas été noir, loin de là. 2015 m'a emmenée à Bruxelles, à Milan, à Barcelone et surtout en Equateur. Ce fut mon premier voyage hors d'Europe et il restera à jamais gravé dans ma mémoire. Trois mois après mon retour, je n'en ai toujours pas parlé ici, je n'ai toujours pas trié mes photos, car le temps a passé si vite et cette fin d'année a été un véritable tourbillon. Revoir mes photos, partager mes souvenirs avec mes amis et ma famille m'ont fait un bien fou après un trimestre passé la tête dans le guidon.

2015, c'est aussi l'année où j'ai enfin emménagé avec mon copain, et même si j'ai été très triste de quitter Grenoble et mes amis qui y habitent, rien ne peut égaler le bonheur de m'endormir et de me réveiller tous les matins aux cotés de l'homme que j'aime. (et puis bon, Grenoble n'est qu'à une heure de chez moi... ;) ) Ce déménagement, ça a été l'occasion pour moi de faire un peu de tri dans mes affaires (même s'il m'en reste encore un paquet!), de me créer enfin un petit coin à moi où je peux donner libre cours à mes envies de bordel créatives et donc de progresser en couture et en photographie culinaire, ce qui ouvre de belles perspectives pour 2016 (et avec mon tout nouvel objectif reçu à Noël, j'espère pouvoir photographier des tutos plus facilement et amener un peu plus d'articles DIY sur le blog!). Mon seul regret, et c'est quelque chose qu'on essaiera de corriger en 2016, c'est que je vais beaucoup moins au cinéma depuis que je ne suis plus à Grenoble, rien de bien dramatique.



Mais la grande leçon que j'ai apprise au cours de l'année dernière, c'est que la vie est courte, bien trop courte, et qu'elle peut basculer à tout moment. 2015 a commencé et s'est terminée dans le sang, s'est émaillée d'événements meurtriers autour du monde, et nous appris que nous n'étions peut-être pas aussi en sécurité que nous le pensions en France. Sur un plan plus personnel, 2015 a été le cadre de deux accidents de la route mortels dans l'entourage de mon copain, et m'a apporté des mauvaises nouvelles sur la santé de deux personnes de mon entourage, à quelques heures du réveillon. Voilà. Ambiance.



Cet article, ce n'est pas du tout celui que j'avais imaginé au départ. J'avais prévu de parler de mes pistes de réflexion pour 2016, autour d'une vie cruelty-free à laquelle j'aspire de plus en plus, mais qui soulève encore des questions en moi. J'avais prévu de vous parler de l'urgence que je ressens au sujet du climat, de la santé de notre planète, avec la COP 21 et les dérèglements de la météo dont nous avons été témoins. Bien sûr, en 2016, je veux m'améliorer, réduire mes déchets, manger végétarien tout le temps, et vegan toujours plus souvent, mais depuis quelques jours, tout ce à quoi je pense, c'est à garder espoir et à profiter de chaque moment qui m'est offert avec mes proches.

Je vous souhaite une année pleine de créativité, de sérénité, de sagesse, de courage, de santé, de réussite, de respect, d'amour, de gourmandise, bref, de bonheur. Puisse 2016 être douce avec vous, et puissions-nous rester unis face à la barbarie et à la terreur, à l'intolérance et à la bêtise, et avancer ensemble vers un monde meilleur.

Photos de l'article prises à Saint-Antoine-L'abbaye le 1er janvier.