Le mois de mai est est toujours l'un des plus chaotique chez moi (avec celui de décembre, #paniquedenoel). Avec tous ses jours fériés (qui sont malheureusement tombés un dimanche pour la moitié d'entre eux cette année...), on pourrait pourtant croire que c'est une période reposante, mais au contraire, on en profite souvent pour partir en vadrouille, entre les week-ends chez les copains ou en famille, et notre désormais traditionnel voyage entre potes pour l'Ascension. On passe donc nos semaines à défaire et refaire nos valises pour le prochain week-end, et ce mois de mai que j'aime tant, avec ses beaux jours (en théorie...) qui rallongent, ses pique-niques, ses apéros en terrasse et son avalanche de légumes de printemps, file à la vitesse de l'éclair.
Je crois que cette année, j'ai battu tous les records : je pense que je n'ai pas passé plus de trois jours consécutifs chez moi. Trois jours à Paris pour le boulot fin avril. Weekend, donc deux jours chez moi. Encore une semaine à Paris. Weekend à Grenoble. Trois jours de boulot, puis une semaine de vacances chez mes parents. Trois jours de boulot. Weekend à Nîmes. Trois jours de boulot. Weekend prolongé à Amsterdam. Une journée de boulot. Une semaine de conférences à Lille. Weekend chez moi, et ça y est, on est en juin. Ouf. Loin de moi l'idée de me plaindre, mais je ne vous cache pas qu'après un mois à ce rythme, je suis contente de pouvoir me poser un peu (enfin, tout est relatif, j'étais encore à Nîmes le weekend dernier pour le -super cool- festival This Is Not A Love Song et les fééries du Pont du Gard, un bien beau début d'été en somme!)
Avec tout ça, vous imaginez bien que je n'ai pas été très active en cuisine le mois dernier, d'ailleurs j'ai bien cru que je n'aurais pas assez de matière pour ma revue mensuelle de recettes issues de la blogo culinaire. Et puis finalement, j'arrive tout juste à quatre, qui méritent tout à fait leur place dans cette rubrique!
01. Braised Spring bamboo shots (pousses de bambou braisées) | The Woks of Life : si vous me lisez régulièrement, alors je n'ai plus besoin de vous présenter ce blog dédié principalement à la cuisine chinoise, et dont je suis absolument fan. C'est la troisième fois qu'ils apparaissent dans cette rubrique, et les recettes que j'avais testées sont devenues de vrais piliers de mes menus hebdomadaires! Bon, pour celle-ci en revanche, ça sera un peu plus difficile, pour la simple et bonne raison que les pousses de bambou fraîches sont difficilement trouvables par chez moi. J'ai tout de même profité de mon weekend à Grenoble fin avril pour faire un tour au marché de l'Estacade, où un gentil monsieur en vend tous les ans à cette période. J'en ai donc profité pour tester ce plat, qui me faisait de l'oeil avec sa jolie couleur caramel. Et je n'ai qu'un seul regret : ne pas avoir acheté 5 kg de pousses de bambou! Je ne sais pas si cette recette pourrait être adaptée à un autre légume, la saveur du bambou est vraiment unique, mais avec des asperges ou de la courgette, on peut au moins s'approcher de la texture croquante du plat. À voir donc...
02. Chocolate chip & fennel seed olive oil cookies (cookies au chocolat, graines de fenouil et huile d'olive) : du fenouil et de l'huile d'olive dans des cookies, ça paraît bizarre (c'est d'ailleurs ce qui m'a attirée dans cette recette!) mais ça fonctionne! Enfin, sauf si vous n'aimez pas les saveurs anisées évidemment... Mais même si vous êtes dans ce cas, je vous conseille tout de même de ne pas passer à côté de ces cookies! J'ai cherché THE recette de cookies pendant des années (et je ne pense pas être la seule sur ce point!), et avec cette recette, je crois que je tiens mon Graal : leur texture crousti-fondante est absolument parfaite à mon goût, et ils sont sans lactose, le top pour moi qui cherche à me passer de produits laitiers. En plus j'adore le goût de l'huile d'olive en pâtisserie associée au chocolat, ou encore à la vanille ou au citron. (Par contre ils contiennent des oeufs, mais ça ne me dérange pas) Il suffit de retirer les graines de fenouil pour une saveur plus neutre, et à partir de là toutes les variations sont permises!
03. Courgettes grillées, feta, menthe, coriandre et noix | Emilie Murmure : bon, sur celle-ci, j'avoue, j'ai triché un peu. Disons que c'est cette recette qui m'a inspirée pour une salade servie le weekend dernier aux amis que nous avions invité, mais je n'y ai mis ni coriandre, ni féta (parce que monsieur n'aime pas) et que j'ai utilisé des pignons de pin au lieu des graines de tournesol. Ai final, je n'ai gardé que la menthe et la courgette grillée, avec des trucs qui croustillent. Mais bon, avec une recette aussi simple, dès qu'on change un truc c'est presque tout qui est modifié. En tout cas, elle m'a bien sauvé la vie parce que j'étais un peu à court d'idée pour notre repas et cette salade apportait une note de fraicheur très agréable. En plus monsieur a adoré et m'a complimentée dessus pendant les trois jours qui ont suivi, je crois que je suis bonne pour en refaire!
04. 7 ingredients vegan cheesecakes | Minimalist baker : le cheesecake à base de noix de cajou a beau être un grand classique de la cuisine crue/vegan, je n'en avais encore jamais fait. Je dois dire que j'étais assez dubitative, j'avais peur que ce soit trop riche et que le goût de la noix de cajou soit trop présent. Je craignais aussi que mon mixeur ne soit pas assez puissant pour obtenir un mélange bien crémeux (ce qui s'est avéré être le cas d'ailleurs. Heureusement que j'avais vu dans le livre Vegan de Marie Laforêt qu'elle mixait ses oléagineux trempés au mixeur plongeant, exactement même modèle que le mien en plus, ce qui m'a tout de même permis d'obtenir la bonne texture). Et puis surtout, au prix des noix de cajou, je n'était pas très disposée à en mettre une tasse entière dans un cheesecake (et quad je parle de coût, je pense aussi au coût environnemental hein. Je suis d'accord que cultiver des noix de cajou bio pollue localement moins que de produire du véritable cream-cheese à base de lait, mais encore faut-il importer les noix en question, et je me rends compte qu'on ne connaît presque rien des pratiques -probablement pas très jolies- des cargos qui transportent nos marchandises à travers le monde. Donc au final, je pense que l'empreinte carbone d'un fromage ou d'un cheesecake de cajou n'a rien à envier aux produits laitiers!). Enfin bref, allez savoir pourquoi, malgré tout ça, j'ai été prise d'une envie dévorante de cheesecake vegan l'autre jour (maman, ne panique pas, je ne suis pas enceinte!). J'ai donc décidé de faire confiance à la recette de Minimalist Baker, qui est une vraie mine de recette vegan (et sans gluten), toutes plus bluffantes les unes que les autres. Je n'ai pas tout à fait suivi la recette dans son intégralité : pour la base, je me suis contentée d'émietter des biscuits et de les mélanger à de l'huile de coco fondue avant de tout tasser au fond de trois cercles en métal, et j'ai remplacé le jus de citron (que je n'avais pas) par un peu d'extrait de vanille. J'ai divisé les proportions par trois et j'ai pu garnir mes trois cercles sur une hauteur d'un centimètre à peu près, ce qui représente l'épaisseur de cheesecake idéale pour moi, au delà je suis écoeurée par le truc. J'ai recouvert le tout de fraises, et c'était absolument délicieux, pas trop riche comme je le craignais, à vrai dire, chéri et moi avons même trouvé ça mieux qu'un "vrai" cheesecake (et mieux que le cheesecake au tofu et lait de coco que j'avais fait une fois). Et bonus, c'est beaucoup plus facile à faire et il n'y a même pas besoin d'allumer le four!) Je suis donc officiellement convertie aux crèmes à base de noix de cajou (prochaine étape : la glace!) Bon, ça reste quand même une recette que je ferai exceptionnellement, pour les raisons de coût citées plus haut, et aussi parce qu'il ne faut pas trop abuser des bonne choses, même en version "healthy", ça reste un chessecake, mais je suis ravie d'avoir dépassé mes préjugés sur cette recette!
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