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mardi 23 février 2016

Le sport et moi : une longue histoire

L’article aujourd’hui va être très différent de ce que je poste d’habitude ici : on va parler (vous l’aurez deviné en lisant le titre…) de sport, et plus exactement de mon histoire et de ma relation au sport. Je vous préviens d'avance, c'est un sacré pavé, alors je vais partager cet article sur deux jours pour qu'il soit plus digeste, et dans un premier temps je vais vous parler des sports que j'ai testés ces deux dernières années. Puis dans un second post, je vous parlerai de ma routine sportive : comment j'ai réussi à la trouver et surtout à la garder!


Avant de commencer, il faut que vous sachiez que je ne suis PAS quelqu’un de sportif, et je ne dis pas ça juste pour faire « bien » dans cet article. Les seuls sports que j’ai pratiqués plus jeune sont la danse jazz, et plus tard le snowboard, rien de bien intense. Au collège et au lycée, les cours de sport étaient ma bête noire, la matière qui me plombait la moyenne, et à part la gym (sauf les barres parallèles !) et l’escalade, le reste s’apparentait presque à de la torture pour moi. Il faut dire que je suis absolument nullissime en sports collectifs, quand j'essaie d'attraper une balle, je ressemble à peu près à ça :


Puis de toute façon, je déteste ça. Le seul qui trouve grâce à mes yeux, et dans lequel je me dépatouille à peu près, c’est le volley-ball (sans doute parce que c’est le seul sport de ballon où je ne passe pas 40 minutes à courir d’un bout à l’autre du terrain sans jamais toucher une balle), et je regrette aujourd’hui de ne pas en avoir fait en club dans ma jeunesse. Je suis désastreuse en badminton et dans tout sport qui implique de taper dans une balle avec une raquette ou une batte. Et je suis tout aussi mauvaise en athlétisme, je ne cours pas vite, je nage comme un fer à repasser, je ne saute pas loin, et encore moins haut (le saut en hauteur était un vrai cauchemar pour moi et mon fessier rebondi…), je n’ai aucune force pour lancer un poids ou un javelot, et surtout, je n’ai AUCUNE endurance et aucune culpabilité à m’arrêter dès le moindre point de côté. Aux tests de VMA (= la vitesse max à laquelle tu peux courir 100 m avant de t’effondrer en crachant tes poumons), j’étais toujours la première à abandonner, au pallier à 9km/h, ce qui veut dire que quand je cours, je vais aussi vite que quelqu’un qui marcherait à coté de moi…  Je détestais courir, je n’en voyais pas l’intérêt, et je sais aujourd’hui que c’est parce que je m’y prenais très mal, au point que même les trois tours de terrain pour s’échauffer me laissaient essoufflée avec un point de côté. Autant vous dire que le cross, chaque année, c’était mon pire cauchemar, et j’ai longtemps été convaincue que JAMAIS je ne pourrais courir 3 km sans m’arrêter. Heureusement, mon papa, passionné de course à pied, m’a un jour expliqué comment caler ma respiration sur ma course, et à ce moment je me suis rendue compte que courir, ce n’était pas si désagréable que ça (bon, par contre au niveau de ma vitesse de course, ça n’a rien changé, j’avance toujours au rythme d’un escargot asthmatique…)

Après tout ça, peut-être que vous vous imaginez que la suite de cet article c’est : « mais maintenant, miracle, j’adore le running et je cours trois kilomètres matin et soir, youpi ! ». Eh bien non. Pour moi, la course maintenant, c’est un peu comme les choux de Bruxelles : je ne peux pas dire que j’aime pas ça, mais je ne peux pas dire que j’aime non plus. J’ai des chaussures de running que j’ai du utiliser 3 fois à tout casser, et même si dans un coin de ma tête je me dis que je serais super fière de moi si j’arrivais un jour à faire un semi-marathon, je suis incapable de me motiver à aller courir (et si en plus il faut se lever 1h plus tôt pour ça le matin, alors c’est mort !). Soyez donc rassurés, cet article n’est pas un énième plaidoyer en faveur du running, en revanche c'est la preuve que même une nulle en sport comme moi peut trouver une (et même plusieurs !) activité qui lui convient.

La question qui se pose maintenant, c’est qu’est ce que je fais comme sport ? Eh bien je fais du fitness, et vous allez voir que j’ai testé un grand nombre d’activités et qu’il y en aura forcément une pour vous dans tout ça ! Attention : les descriptions de cours et les avis que je donne par la suite sont basés sur mon expérience personnelle. N'hésitez pas à vous rapprochez d'une salle de sport près de chez vous et à faire des séances d'essai pour vous faire votre idée des cours proposés. Je vous mets également les liens vers les sites officiels de chaque discipline, quand il y en a, afin que vous puissiez avoir une description plus "technique" de chaque cours.

Je me suis mise au fitness il y a environ deux ans avec ma coloc, après avoir longtemps été persuadée que ce n’était pas pour moi, vu que ma maigre expérience en la matière (= 3  pauvres cours d’abdos-fessiers  et une démo de step) ne m’avait pas emballée outre mesure. Mais bon, c’était le meilleur moyen pour nous de pratiquer du sport régulièrement, vu qu’aucune de nous deux n’aime vraiment la course, et que moi je hais la natation (ces deux sports étant pour moi les deux autres options de sports les plus praticables en ville, à deux et sans contrainte de compétition). Et à ma grande surprise, je me suis vraiment prise au jeu, et j’ai testé plusieurs cours, avec plus ou moins de succès.

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Source : www.zumba.com 
Bon, alors excusez-moi d'avance pour les photos de nanas super bien gaulées qui font du sport en souriant qui vont illustrer l'article, mais on ne trouve que ça sur internet... Je vous rassure de suite, je suis l'exact opposé de ces filles quand je fais du sport : je suis rouge, je transpire, je ne suis pas gracieuse pour un sou et j'ai plus souvent une grimace de douleur qu'un grand smile sur mon visage! Vous comprenez donc pourquoi il était hors de question que j'illustre mon article avec des photos perso... ;)

J’ai d’abord pratiqué des disciplines à dominance cardio : step, body-combat et zumba. Dans la zumba, qui est un cours où on enchaîne des chorégraphies souvent inspirées de danses sud-américaines, mais aussi reggaeton, hip hop ou Bollywood, j’ai retrouvé le plaisir de la danse, tout en brûlant un sacré paquet de calories tant les cours étaient intenses. Le body-combat, c’était un bon moyen de s’essayer un peu à la boxe sans me faire casser le nez, car les chorégraphies sont inspirées de mouvements d’arts martiaux, et incorporent quelques rares exercices de renforcement musculaire, en particulier au niveau des jambes. C’est un cours très cardio qui apporte également de la tonicité aux bras, abdos, cuisses et fessiers, sans non plus être un cours de muscu. Enfin, le step est un cours où l’on réalise des chorégraphies autour d’un step (on ne s’en serait pas douté…), soit une sorte de marche en plastique. C’est un cours qui fait appel à votre coordination, mais qui va vous permettre de vous dépenser car les chorés peuvent être très physiques, pleines de petits sauts qui feront monter le cardio, d'autant plus que vous les répéterez plusieurs fois à la suite, à un rythme de plus en plus élevé. Pour brûler encore plus de calories, il faudra mettre le maximum d'énergie dans vos mouvements et ne pas hésiter à bouger vos bras! Vous avez aussi la possibilité d'augmenter la hauteur de votre step pour travailler encore plus les cuisses. Le step est cependant le cours qui me plaisait le moins car je trouvais les chorégraphies trop répétitives à mon goût.

Puis j’ai testé un cours plus orienté « muscu », un peu par hasard je dois dire, car là encore je pensais que ce n’était pas pour moi, qui suis très peu musclée et qui ai une résistance à la douleur pas très élevée (là encore, aucune culpabilité à abandonner dès que ça chauffe un peu, ou du moins c’est ce que je croyais !). J’ai donc essayé le body-pump, un cours assez complet puisqu’il travaille de nombreux groupes musculaires en une heure, chaque chorégraphie (oui, dans une salle de fitness, tout se fait en musique !) étant dédiée à une partie du corps en particulier : cuisses, dos, pectoraux, biceps, triceps, épaules, abdos, … Pour certains groupes musculaires le travail s’effectue avec des poids (barres lestées, pois libres ou lests), et les exercices sont généralement changés tous les mois (idem pour les cours de cardio ci-dessus d’ailleurs). Je dois dire qu’au début je n’en menais pas large, je chargeais ma barre au minimum, et même malgré ça j’avais du mal à finir certains exercices (pectoraux, épaules et triceps en particulier), je me demandais comment faisaient les filles qui soulevaient trois fois plus de poids, et j’avais des courbatures partout les jours suivants. Mais malgré cela, j’ai accroché dès le premier cours, j’ai même abandonné le body-combat pour le body-pump (il faut dire que j’étais physiquement incapable d’enchaîner trois séances -pump, zumba et combat- à la suite, et le planning des autres cours de combat ne me convenait pas, mais je ne l’ai pas regretté) et les progrès sont venus assez rapidement. Le fait d’être en groupe m’a permis de me motiver, de me dépasser et de continuer les exercices malgré la douleur, un grand progrès pour moi, qui n’avait jamais vraiment connu cette espèce de sentiment de compétition, cette petite voix qui te dit « on lâche rien ! » dans un coin de ta tête. J’ai même réussi à faire des pompes, de plus en plus à chaque cours, moi qui était persuadée que je n’arriverais jamais à en faire ne serait-ce qu’une seule ! Le plus dur était de continuer à me challenger plutôt que de rester dans une zone de confort avec des poids qui ne me posait plus vraiment de difficultés, et sur les derniers cours que j’ai faits j’avais vraiment l’impression de stagner et de ne plus me mettre « dans le rouge » comme c’était le cas au début.Cependant, le fait d'augmenter sans cesse le poids va pousser vos muscles à "gonfler", et si vous cherchez seulement à affiner et tonifier votre silhouette, alors il faudra veiller à ne pas trop charger votre barre.

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Source : www.lesmills.com

Mes progrès en pump m’ont poussée à reprendre les abdos-fessiers. Comme le nom l'indique, c'est un cours ciblé sur deux groupes musculaires, la ceinture abdominale dans son ensemble (ventre et taille) et les fessiers. Sachez tout de même que le nom est un peu trompeur, car il se peut que vous fassiez des exercices sur les cuisses (squats, fentes) également durant ces cours. C'est le cours de fitness "typique", celui que vous voyez à la télé avec les nana en body fluo ;) Là aussi, j’en ai bavé au début (et à chaque reprise, car si on prend vite, on perd malheureusement vite aussi…), les fessiers étant particulièrement douloureux à travailler pour moi, mais comme pour le pump, on prend vite le pli et on s'étonne de ses performances!

En déménageant dans la Drôme, en avril dernier, j’ai trouvé une nouvelle salle de sport pour continuer le fitness qui proposait globalement les mêmes cours que ceux que je pratiquais à Grenoble, à l’exception du body-combat (dommage car je pensais reprendre ce cours), plus quelques autres disciplines. Si j’ai retrouvé mes marques en body-pump, abdos-fessiers et step, je n’ai pas vraiment accroché avec le cours de zumba, beaucoup plus dansé et moins cardio qu’à Grenoble. J’ai donc décidé de tester le Sh’bam, un cours axé « danse » également, mais avec des chorés beaucoup plus rythmées, et surtout plus faciles et répétitives. Je n’étais pas sûre d’apprécier, par peur de trouver les chorégraphies trop simples, et un peu rebutée par le côté répétitif, qui me plaisait déjà moyennement dans les cours de step, mais les musiques très entraînantes font de ce cours un vrai défouloir, parfait pour me vider la tête après des heures passées devant un ordinateur.

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Source : www.perfnform.fr

J’ai aussi testé un cours que je connaissais uniquement de nom : le pilates. C’est une discipline très différente de tout ce que j’avais essayé jusqu’à présent, presque du yoga car tous les mouvements sont faits en se calant sur notre respiration. Il n’y a cependant pas d’enchaînement de postures, mais plutôt des exercices debout, au sol ou sur un ballon, qui vont travailler les muscles en profondeur. C’est un cours qui demande beaucoup de concentration sur sa respiration, ses sensations, sa position, et c’est vraiment l’idée pour déconnecter de ses petits tracas du quotidien car il est absolument impossible de penser à autre chose qu’à son corps durant la séance. On en sort apaisé, mais ne confondez pas le pilates avec la relaxation : les muscles travaillent vraiment, et de façon très différente de ce qu’on fait dans les cours de muscu classique, les courbatures seront donc au rendez-vous après les premières séances, même si vous êtes une habituée des salles de sport !

Enfin, depuis un peu moins de deux mois, je suis aussi un cours de cardio-mix, qui a été instauré à la place du cours de step auquel j'essayais péniblement de m'astreindre. Comme son nom l'indique, le cardio-mix est un mélange de deux activités : une moitié de cours sera purement cardio, l'autre moitié sera consacrée à des exercices de renforcement musculaire, le tout autour d'un thème (step en janvier et zumba en février pour moi). Je suis ravie que ce cours ait remplacé le step car je le trouve beaucoup moins ennuyeux, j'apprécie l'équilibre cardio/renfo (même si je dois avouer que je suis un peu dans les choux le jeudi après-midi, après avoir fait ce cours! Sans parler des courbatures que je me traîne tout le weekend...).

Ma salle de port propose aussi des cours de RPM, en vidéo ou animés par un prof. Le principe est simple : les vélos ont une résistance réglable, qui permet de simuler plusieurs configurations de route, du plat comme des montées plus ou moins raides. Chaque "choré" permet de faire monter le cardio, en pédalant de plus en plus vite avec peu de résistance, ou de mobiliser les cuisses et fessiers, avec une résistance plus élevée, ou bien de combiner les deux. N'étant pas une grande amatrice de vélo, je trouve en outre ce cours peu intéressant, très peu ludique, même si je dois reconnaître que c'est un excellent moyen de brûler des calories. C'est un cours que je trouve particulièrement difficile, je dirais même que c'est une véritable torture pour mes cuisses, alors autant vous dire que j'ai vite abandonné!

Bon, au final, pour quelqu'un de "pas sportif", ça fait pas mal de trucs testés n'est-ce pas? Je vous rassure, je ne pratique pas tous ces sports, j'ai du faire un choix et tâtonner pour trouver une routine qui me convienne, mais je vous parlerai de tout ça en détail dans mon prochain post!

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