navigationmenu

Affichage des articles dont le libellé est photo. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est photo. Afficher tous les articles

mercredi 18 octobre 2017

Poêlée de riz et de quinoa à l'équatorienne (+ quelques photos de l'Equateur) // Ecuadorian rice and quinoa stir-fry (+ a few travel pictures from Ecuador)

L’autre jour, mon téléphone m’a affiché une notification me proposant de « revivre une journée » que j’avais immortalisée en photo il y a deux ans, et mise dans un album photo en ligne afin de pouvoir partager les clichés avec les autres personnes présentes ce jour-là. J’ai beau trouver cette intrusion de plus en plus visible de Google, Facebook and co dans nos vies privées, j’étais quand même contente de ce rappel, car les photos en questions étaient celles de mon voyage en Equateur. Cela fait donc deux ans que j’ai vécu cette incroyable aventure, deux semaines au sein de trois communautés kichwas, dans les Andes et en Amazonie, mon premier grand voyage hors d’Europe. J’ai encore de nombreux souvenirs très vifs de mon séjour, qui fut parsemé d’expériences plus extraordinaires les unes que les autres : voir la force de Coriolis s’inverser d’un côté et de l’autre de la ligne d’équateur, marcher dans les pâturages andins à plus de 3000m d’altitude, planter des tubercules locaux, tondre un mouton et récolter du quinoa, grimper à plus de 5000m d’altitude sur l’un des volcans les plus hauts du monde, faire de la pirogue et pénétrer dans la forêt amazonienne, … Et surtout, le sourire, l’hospitalité et la gentillesse de ceux qui nous ont accueillis, leur fierté de partager une part de leur culture et de leur savoir, tout cela me marquera à jamais.



Lorsque j’étais rentrée, j’avais prévu de partager tous ces beaux moments ici, mais force est de constater que de trier et retoucher plus de 1000 photos demande un temps et surtout une motivation que je n’ai pas encore trouvés (mais vous pouvez tout de même avoir un petit aperçu ici, avec une sélection de mes clichés préférés). J’avais également prévu de partager des recettes inspirées de plats que j’avais goûtés là bas, car j’adore découvrir les spécialités culinaires locales quand je voyage, et je m’efforce toujours de ramener ces nouvelles saveurs dans ma cuisine à mon retour (comme par exemple cette soupe aux pois cassés et légumes, rapportée de Cuba en mars dernier). J’ignore si je trouverai un jour l’énergie pour rédiger quelques posts sur mon voyage en Equateur (et également à Cuba…), mais en tout cas, en ce qui concerne la recette, j’ai aujourd’hui décidé de remédier à mon oubli en vous présentant une poêlée de riz et de quinoa adaptée d’un plat que j’avais dégusté là bas. 



Je me souviens parfaitement du cadre dans lequel il nous a été servi. C’était notre dernière journée au sein de la communauté de San Martin Alto, et le programme de la journée était chargé: tout d’abord, une visite du marché de Colta, en commençant par le marché aux animaux. J’avoue ne pas avoir été très enthousiaste à cette idée, craignant de voir des bêtes attachées, traînées de force vers des camions, peut-être même abattues dans un coin du marché, mais nous n’avons heureusement rien vu de tout ça. Les propriétaires des animaux (des moutons et des cochons) se tenaient à côté de ces derniers qui, bien que retenus par des cordes, étaient généralement très calmes. Il n’y avait donc aucune violence pratiquée sur les bêtes. C’était tout de même difficile pour moi de voir ce genre de scène, en sachant pertinemment quel était le sort final qui leur était réservé (bien que certains moutons fussent vendus uniquement pour leur laine), même si je garde en tête des images très fortes et très belles, comme cette femme vêtue de ses habits traditionnels et qui se tenait à côté du plus grand mouton que j’aie jamais vu, et qui a, malheureusement pour moi, refusé que je la prenne en photo (sentiment que je comprends parfaitement, je n’ai d’ailleurs pas insisté!).



Puis nous sommes passés au marché aux fruits et légumes, beaucoup plus supportable pour moi. Bananes, agrumes, poivrons, céréales et légumineuses, herbes aromatiques, et autres denrées qui m’étaient inconnues mêlaient leurs couleurs à celles des ponchos de leurs vendeurs, tous coiffés de ce petit chapeau typique de la région. Nous avons également traversé un marché d’artisanat, où des hommes fabriquaient des vêtements, penchés sur de vielles machines à coudre Singer à pédale.





Nous avons ensuite repris la route en direction du fameux volcan Chimborazo, dont la silhouette imposante ornait l’horizon. Nous avons alors entamé une mini randonnée, suivant un sentier qui serpentait et grimpait doucement à travers un paysage lunaire, rendu plus mystérieux encore par des voiles de brumes qui flottaient çà et là, masquant le sommet du volcan et charriant de temps à autre de minuscules flocons de neige. Bien que nous n’ayons que 300m de dénivelé à parcourir, ce fut une épreuve difficile car nous avions démarré notre ascension à 4700m, et les effets de l’altitude se faisaient fortement sentir, sauf, évidemment, pour notre guide qui nous a confié être déjà monté plusieurs fois jusqu’au sommet, situé à plus de 6000m. Les plus courageux (dont j’ai fait partie, après avoir longtemps hésité cependant, car j’étais déjà fatiguée par le trajet parcouru jusqu’à présent) pouvaient monter de 100m supplémentaires pour arriver à la limite d’ascension autorisée sans entraînement spécifique. Nous sommes ensuite redescendus jusqu’à notre minibus, et je peux vous dire qu’à ce stade de la journée, j’étais véritablement affamée. J’ai donc accueilli avec joie l’assiette qu’on me tendait, remplie de cette fameuse poêlée de quinoa et de riz agrémentée d’oignon, de carotte, de petits pois, et de petits morceaux de poulet (bien que végétarienne à l’époque, j’avais fait le choix d’accepter sans réserve la nourriture qui me serait proposée sur place, sachant que je me trouverais dans un pays moins aisé que le mien où la viande constitue encore une part importante de l’alimentation. J’ignore cependant si je prendrais la même décision aujourd’hui.)


C’était sans compter sur le casse-*** du voyage (il y en a toujours un dans les groupes de voyages organisés, et je vous jure que cette fois-ci, c’était pas moi!) qui a décrété qu’on n’allait quand même pas manger dans le minibus, que ça allait sentir et que ce serait mieux de rester dehors. Au vu du froid qui régnait à 4700m, l’opération semblait un peu compromise, alors nous avons remballé le pique-nique sans avoir pu en avaler la moindre bouchée, et nous avons repris la route, redescendant le volcan vers notre prochaine étape, où la température serait plus clémente. Je ne sais pas combien de temps nous avons roulé, probablement pas plus d’une heure, mais j’étais à l’agonie tellement j’avais faim, et les derniers mètres parcourus en cahotant sur un sentier au milieu des champs m’ont paru interminables. Quand nous nous sommes enfin arrêtés, nous étions entourés de pâturages et d’alpagas, mais surtout d’une brume humide qui nous glaçait jusqu’aux os et qui nous a contraints à… nous replier dans le minibus pour manger. Voilà. Autant vous dire qu’après tout ça, cette poêlée de quinoa, qui était encore chaude par je ne sais quel miracle, m’a semblé être le meilleur repas de ma vie!




La recette que je vous présente aujourd’hui est une très légère adaptation de ce plat, reconstituée à partir des notes que m’a donné notre guide. J’ai bien entendu supprimé le poulet, que j’ai remplacé par des champignons, mais vous pouvez aussi y mettre du tofu ou du seitan émietté à la place. J’ai également ajouté une petite pincée de curcuma pour colorer le plat en jaune afin de le rapprocher visuellement de l’original, mais j’ignore ce qui lui donnait alors cette teinte (peut-être l’oignon ?). Je ne suis pas sûre de faire les choses tout à fait correctement car certains passages ne sont pas très clairs, mais en tout cas le résultat reste délicieux et me ramène deux ans en arrière dès la première bouchée. J'espère que cet article mi-culinaire, mi-voyage vous aura plu, en tout cas moi je suis heureuse de m'être replongée dans ces beaux souvenirs!





Poêlée de riz et de quinoa comme en Equateur {végétalien, sans gluten, sans soja, sans noix}
Pour 4 personnes :
- 1 verre (20cl) de riz (environ 120 g)
- 1 verre (20cl) de quinoa (environ 120g)
- 5 ou 6 champignons de Paris de taille moyenne
- 1 oignon rouge ou jaune
- 1 carotte
- 100 g de petits pois, frais ou surgelés
- 1 pincée de curcuma
- huile végétale
- sel

Nettoyez l'oignon pour en retirer la terre et coupez la base pour retirer les racines. Coupez-le en deux sans le peler (retirez au besoin la première feuille externe si elle est très sale ou abîmée). Pelez la carotte et coupez-la en petits dés d'environ 5mm de côté. Détaillez les champignons en tranches. Rincez le quinoa et égouttez bien.

Portez une casserole d'eau à ébullition et blanchissez les carottes et les petits pois pendant 10 minutes. Retirez à l'aide d'une écumoire et réservez. Conservez l'eau chaude pour la cuisson du riz et du quinoa.

Placez le riz dans une casserole avec deux fois son volume d'eau (réutilisez l'eau de cuisson des petites pois et carottes) et un demi-oignon. Portez à ébullition, puis baissez le feu et laissez cuire 10 minutes à couvert, à petite bouillons. Le riz doit avoir absorbé tout le liquide. Réservez l'oignon et le riz cuit.

Répétez l'opération pour le quinoa, mais avec 2 à 3 fois son volume d'eau. (Je suppose qu'il est aussi possible de faire cuire tous les aliments en même temps dans une seule casserole, pour un gain de temps et de vaisselle).

Récupérez les deux moitiés d'oignon qui ont cuit avec le riz et le quinoa, pelez-les et détaillez-les en lanières.

Faites chauffer de l'huile dans une grande poêle. Faites-y revenir à feu moyen l'oignon, la carotte (si cuite à part) et les champignons avec une pincée de sel et de curcuma, pendant une dizaine de minutes. Les légumes doivent être tendres et les champignons doivent avoir réduit.

Ajoutez le riz, le quinoa et les petits pois et mélangez bien pour tout incorporer. Faites revenir pendant quelques minutes, en remuant régulièrement, jusqu'à ce que tous les ingrédients soient chauds et servez.



This dish is inspired by a rice and quinoa stir fry I had during my trip in Ecuador 2 years ago. On that day, we visited a market, then hiked on one of the highest volcano on Earth. When lunch time arrived, I was starving and this quinoa stir fried was happily welcomed in my belly. I loved it so much that I asked our guide for the recipe. It was originally made with chicken, but since I don't eat meat anymore, I used mushrooms instead. I also added a pinch of turmeric because the original dish somewhat had a yellowish colour. I am not sure my recipe is done properly as the notes that my guide gave me aren't very clear, but it is still very good and reminds me of that amazing day!


Ecuadorian quinoa and rice stir-fry {plant based, gluten-free, soy-free, nut-free}
Serves 4 :
- 1 cup uncooked rice (120g)
- 1 cup uncooked quinoa (120g)
- 1 cup fresh or frozen green peas (100g)
- 1 red or yellow onion
- 1 carrot, peeled and diced
- 5-6 medium button mushrooms, cleaned and sliced
- 1 pinch turmeric
- vegetable oil
- salt

Brush the onion to remove the dirt. Cut off its root and slice in half, keeping the skin on (you can remove the external layer of skin if it's dirty or damaged). Clean and slice the mushrooms. Peel the carrot and chop it in 1/2-inch (5mm) pieces. Rince and drain the quinoa.

Bring a pot of water to boil and blanch the carrots and peas for 10 min. Remove with a slotted spoon and reserve the cooking water for cooking the rice and quinoa.

Place the rice and one half of the onion (skin on) in a pot and add 2cups of water. Bring to a boil, the lower the heat and cover. Cook for 10 minutes. The rice should have absorbed all the water. Reserve the cooked rice and onion and repeat with the quinoa, this time using 2 to 3 cups water. Alternatively, you could cook all the ingredients (carrots, peas, rice and quinoa) together to save time.

Pick the cooked onion from the rice and quinoa, peel and slice it.

Heat 1 tbsp oil in a large pan, add the onion, mushrooms and carrots (if cooked separately) and fry for 10 minutes on medium heat with a pinch of salt and turmeric. Add the cooked rice, quinoa and peas and stir well. Cook a few more minutes, stirring often so that it doesn't stick to the bottom of the pan and serve hot.

mercredi 11 mai 2016

Cactus obsession

Bon, décidément, niveau régularité, c'est pas le top en ce moment hein... Après le boulot, ce sont les vacances qui m'ont éloignées d'ici, puisque j'ai profité du pont de l'Ascension pour prendre quelques jours de congés et rentrer dans mon Sud-Ouest natal. Je n'ai strictement RIEN fait pendant presque une semaine, si ce n'est dormir, me faire baver dessus faire un max de câlins avec les chats de mes parents et dévaliser Emmaüs avec ma maman. Je me suis laissée envahir par la flemme et je n'ai donc pas préparé de posts pour la fin de la semaine dernière ou le début de celle-ci comme je pensais le faire. J'avais quand même prévu de faire un peu de couture, mais la pédale de la machine a coudre qui est chez moi (et qui n'avait pas servi depuis avant ma naissance, soit au moins 26 ans!) a craché de la fumée après trois minutes d'utilisation, donc de ce côté, je n'ai pas beaucoup avancé. Tant pis pour les posts couture que j'espérais publier prochainement!

Ajoutez à ça un manque certain d'inspiration en cuisine, mais aussi une envie de simplicité (voire même de détox si j'ose dire, puisque mon estomac, déjà un peu sens dessus-dessous dernièrement, a du supporter dix jours de resto lors de mon déplacement pro, puis un repas chez ma grand-mère -et on sait tous comment ça se passe les repas chez les mamies, hein- ainsi qu'un goûter d'anniversaire pour ma petite cousine. Avec tout ça, je suis au bord de l'implosion!), voilà qui présage d'un mois assez creux culinairement parlant également! Il me reste donc la catégorie "voyage", mais comme je suis en vadrouille les deux prochains weekend également, puis à nouveau en déplacement pro à la fin du mois, je ne suis pas sûre d'avoir le temps de traiter toutes mes photos... Enfin bref, plutôt que désespérer, je vais prendre comme une petite victoire chaque post qui paraîtra ce mois-ci! On commence avec un article à mi-chemin entre la catégorie "photo" et "voyage" (ou plutôt "balade", car je ne considère pas vraiment une excursion à dix minutes de chez moi comme un vrai voyage hein...)

Fin avril, nous avons profité de l'opération De Ferme en Ferme qui se déroulait ce weekend-là pour aller visiter une serre de cactus et plantes grasses pas loin de chez nous, Les Cactées de Saint-Jean. Comme vous pourrez le voir au grand nombre de photos qui illustrent cet article, j'ai adoré cet endroit! Je suis une grande amatrice de succulentes, pour la variété de forme et de couleurs qu'ils offrent mais aussi (et surtout!) pour leur facilité d'entretien. Les propriétaires du lieu sont très sympathiques et ne manqueront pas de vous donner des conseils pour bien s'occuper de vos plantes (car contrairement à ce que l'on peut croire, il faut quand même s'occuper un minimum de ses succulentes si vous voulez qu'elles grandissent!). Et puis surtout, cet endroit a été un vrai terrain de jeu photographique pour moi ce jour là, et je me suis amusée à composer des images presque abstraites en zoomant sur les plantes ou en profitant des effets de répétition. J'ai aussi joué avec les effets lors du post-traitement, le résultat est donc un peu hétéroclite mais ça ne me déplaît pas, et je compte bien imprimer certains clichés pour les encadrer! Prêts pour une virée au paradis des succulents?






























Et bien évidemment, nous ne sommes pas repartis les mains vides! Ce n'est pas une, ni deux, mais bien six petites plantes que nous avons adoptées (et je précise que chéri était tout aussi excité que moi -si ce n'est plus!- à l'idée de ramener des succulentes à la maison!). Et vous, êtes-vous des amateurs de plantes grasses?



Les Cactées de Saint-Jean
45 chemin de Saint-Jean
26260 Clérieux
04.75.71.63.89
Il est conseillé d'appeler avant de s'y rendre afin de savoir si les serres sont ouvertes ce jour là.

mardi 29 mars 2016

Et puis après?

Bon, comme vous pouvez le constater, je n'ai pas publié mes articles voyages en fin de semaine dernière, et ce pour deux raisons. La première, c'est que j'ai eu un boulot de dingue ces derniers temps, et la préparation de ces deux posts me demandait bien plus de temps que ce dont je disposais. Et surtout, la deuxième raison, c'est qu'il s'agit d'articles sur la Belgique, et qu'après les attentats de mardi dernier, je n'avais pas le coeur à poster mes photos si insouciantes prises à peine dix jours avant le drame. Je suis certes dans l'optique "la vie doit continuer etc", alors je posterai ces photos tout de même, mais plus tard, car la Belgique est un pays que j'aime de plus en plus à chaque visite (et pas seulement pour la bière et les frites!). Pour l'instant cependant, je pense qu'il est de circonstance d'observer une période de recueillement, même si je n'ai probablement que très peu de lecteurs belges. Et puis pour moi, c'est important de digérer un peu tout ça. Car j'ai des amis à Bruxelles ou pas loin, et qu'une fois encore, j'ai craint pour la vie de mes proches. Voire même pour la mienne, puisqu'à dix jours près, je me retrouvais en plein milieu de tout ça. Et aussi parce que tous les mois, je me rends à Paris pour mon travail, je me retrouve donc dans des gares et des métros bondés, où même la présence de militaires armés jusqu'aux dents ne peut me rassurer à 100%.

Difficile de faire la transition vers quelque chose comme "hey regardez ma nouvelle blouse!" après une telle intro, aussi je ne la ferai pas. Je n'avais pas vraiment prévu un tel article, mais les mots se déroulent sous mes doigts, alors autant les laisser sortir. Je suis triste, j'ai peur, mais surtout je suis en colère. En colère contre ceux qui estiment que tuer des innocents leur garantira la gloire éternelle. Contre ceux qui profitent de la détresse des autres pour leur faire croire que le chemin à suivre, c'est celui de la haine et de la violence. Contre ceux qui n'exploitent que les différences qui opposent deux religions, qui ont pourtant tant en commun, ne serait-ce que leur pilier commun : leur dieu. Contre les gouvernements occidentaux, qui ont créé et entretenu cette situation depuis des années et qui en récoltent aujourd'hui les conséquences. Contre tous ceux qui détournent les faits, appellent à la haine et en profitent pour mettre les gens dans des cases.

Je me pose de nombreuses questions à laquelle je ne trouve pas de réponses. Au nom de quoi ou de qui est-il acceptable de se faire exploser en emportant d'autres gens avec soi? Comment peut-on ressentir une haine si farouche envers toute une population au point de viser des civils anonymes? Comment a-t-on pu laisser cette situation s'installer? N'a-t-on vraiment rien vu venir? Comment peut-on sortir de cette spirale de haine et de violence dans laquelle nous semblons nous enfoncer un peu plus chaque jour? Pourrons-nous vraiment réparer les choses?

Pas très joyeux pour une reprise post-weekend de Pâques hein?... A la base j'avais prévu de vous montrer une de mes cousettes, je ferai donc ça dans mon prochain article. En attendant, je vous laisse quand même sur une note de douceur, ce coucher de soleil incroyable avec ses nuages enflammés et parés des couleurs de l'arc-en-ciel, tels des aurores boréales. C'était en février dernier, après une journée à la météo complètement chaotique. Un moment de sérénité après la pluie, le vent, et même la grêle, dont je me suis totalement imprégnée ce jour-là, accoudée à ma fenêtre malgré le froid mordant.







   

lundi 21 mars 2016

Urban Jungle Bloggers : Botanical Zoom

En ce moment, j'ai assez peu d'inspiration culinaire. Je dois dire que j'attends les premiers légumes de printemps de pied ferme (et non, les navets nouveaux ne comptent pas dans cette catégorie pour moi!) et que j'ai du mal à me renouveler sur les derniers légumes d'hiver. Alors je me contente de piocher chez les autres pour trouver de nouvelles façons d'accommoder choux en tout genre et carottes, mes deux piliers culinaires du moment... Par conséquent, je ne vous proposerai pas de recettes ici cette semaine. A la place, j'ai prévu deux articles "voyage", que j'espère avoir le temps de rédiger d'ici la fin de la semaine, et pour aujourd'hui quelque chose de totalement différent de ce que je poste ici d'habitude.



J'ai découvert le blog Urban Jungle Bloggers et son challenge photo mensuel il y a quelques temps, et bien que mon appart soit loin de ressembler à une jungle florissante (c'est pourtant pas l'envie qui m'en manque, mais allez savoir pourquoi, à chaque fois qu'on va à Gamm' Vert je suis plutôt d'humeur à adopter des bières plutôt que des plantes vertes...), j'ai décidé d'y prendre part, ne serait-ce que pour améliorer mes compétences en photo. Ca me changera de la photographie culinaire, et le fait d'avoir un nouveau thème tous les mois me permettra de me "cadrer" et de m'apporter un peu d'inspiration (du moins je l'espère!).




Le thème de ce mois-ci est "botanical zoom", à savoir se rapprocher de ses plantes pour en admirer leurs détails et leur beauté cachée. N'ayant pas d'objectif macro, je n'ai pas vraiment pu plonger au coeur de mes plantes, alors j'ai essayé de faire de mon mieux avec mon 50 mm. J'ai choisi de photographier mon (ma?) Kalanchoe Thysiflora, juste après l'avoir arrosé un matin, car j'aimais cette petite goutte d'eau qui perlait sur une de ses feuilles. La lumière n'était peut-être pas idéale, les ombres étaient assez fortes, mais c'était un peu "maintenant ou jamais!". Cette plante, je l'ai achetée chez Ikea lors de mon second emménagement à Grenoble, il y a maintenant près de 3 ans. Et le moins que l'on peut dire, c'est qu'elle revient de loin! Car peu de temps après l'avoir achetée, ses feuilles ont commencé à se dessécher et à tomber une par une. Puis, lors d'une soirée raclette un peu arrosée, quelqu'un l'a malencontreusement cognée, cassant les dernières feuilles qui avaient résisté. Je l'ai crue finie pour de bon, mais elle est miraculeusement repartie, faisant même de nombreuses nouvelles pousses. Mais depuis quelques mois, elle semble à nouveau mal en point, ses feuilles ramollissent et se couvrent de taches marron, ou commencent à nouveau à se dessécher. Peut-être que c'est un cycle de vie tout à fait normal pour elle? En tout cas, j'espère qu'elle survivra cette fois encore!


J'espère que ces quelques photos vous auront plu, n'hésitez pas à me faire un retour dessus! Je vous invite à aller voir les autres participations ici (je n'ai pas encore tout regardé, mais j'adore les photos de Morganours!)