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mardi 23 mars 2021

Lasagnes véganes aux épinards, champignons et ricotta de soja

Eeeeeet bonjour ! Est-ce que vous êtes prêts pour une nouvelle recette de pâtes ? Je me rends compte que c'est la troisième que je poste à la suite haha (et avant ça j'avais posté des ramen qui ne sont rien d'autre qu'une soupe de nouilles !) Promis, je mange autre chose au quotidien, mais quand même, il faut admettre que c'est bon les pâtes, non ? En tout cas, moi je ne m'en lasse jamais, et j'ai d'ailleurs développé la capacité de transformer à peu près n'importe quel légume en accompagnement pour pâtes !


En parlant de légumes, nous voici pile dans la période la plus difficile de l'année, celle où les légumes d'hiver nous sortent par les yeux et ceux de printemps se font encore attendre. Je me répète chaque année, je sais, mais le début du printemps c'est vraiment une grosse arnaque... Vivement les premières asperges ! En attendant, le seul légume à peu près cool à la Ruche qui dit oui, c'est l'épinard (ça en dit long sur le niveau de coolitude des autres...) et comme j'adore ça, j'en achète souvent, au grand désespoir de mon mec qui n'est pas aussi fan que moi. La dernière fois, j'ai soulevé l'idée d'une quiche épinards/champignons, inspirée par un post Instagram, mais elle n'a pas été accueillie avec enthousiasme, donc je me suis rabattue sur des lasagnes. Bon, elles ont pas eu le succès escompté auprès de monsieur, mais moi je les ai trouvées très bonnes et j'ai pensé qu'elles méritaient leur place ici.


Alors certes, le mélange ricotta/épinards, c'est un classique, je réinvente pas l'eau tiède avec cette recette. Mais la ricotta de soja que j'utilise ici change de ce qu'on voit habituellement dans la blogosphère cuisine végane : souvent, on trouve des préparations à base de tofu émietté, jus de citron, levure maltée etc, et même si j'adore le tofu, je trouve que c'est un ingrédient qui a trop de mâche pour vraiment reproduire la texture de la ricotta. Il existe aussi des recettes à base d'amandes ou de noix de cajou, mais qui a vraiment envie de mettre 27€ de noix dans un plat de lasagnes ? Alors qu'on peut tout simplement procéder comme pour la ricotta à base de lait animal : on fait cailler du lait de soja avec du jus de citron, on laisse reposer puis on égoutte le tout à travers une étamine (ou même juste un torchon propre), et on a de la ricotta végétale crémeuse à souhait, parfaite pour farcir des pâtes, mais aussi des légumes, une tarte, etc. Yapluka mélanger avec les épinards et les champignons poêlés, coincer ça entre deux feuilles de lasagne, recouvrir de béchamel (qui utilise le reste de la brique de lait de soja, pas de gâchis !) et de levure maltée pour gratiner, et hop, au four ! On peut très bien préparer la farce à l'avance et faire le montage plus tard, elle se conservera bien au frais pendant quelques jours. Par contre, comme elle n'est pas très liquide (comparée à une sauce à base de sauce tomate par exemple), je fais précuire mes feuilles de lasagnes afin d'être sûre qu'elles soient bien tendres après passage au four. J'espère que cette recette vous plaira autant qu'à moi et vous aidera à patienter un peu en attendant l'arrivée du VRAI printemps !

PS : si jamais vous êtes pas très potes avec les épinards comme mon mec, j'ai aussi dans les archives une recette de lasagnes façon bolognaise au tofu rosso (qui bluffera assurément tout votre entourage), ou au chou rouge et champignon (parfaite pour planquer les derniers choux de la saison !). Promis, la prochaine fois on parlera pas de pâtes ;)


Lasagnes aux épinards, champignons et ricotta de soja {végétalien, sans noix}
- 500 g d'épinards frais
- 250 g de champignons bruns
- 1 oignon jaune 
- 2 gousses d'ail 
- 1 litre de lait de soja non sucré 
- 260 ml de bouillon de légumes 
- 2 cs de margarine 
- 4 cs bombées de farine
- 2 cs de jus de citron
- pâtes à lasagnes sans œufs
- huile végétale
- sel, poivre, muscade
- levure maltée

Porter 750 ml de lait de soja à ébullition. Quand il bout, couper le feu et verser les 2 cuillères de jus de citron. Mélanger et laissez reposer 45 min.

Pendant ce temps, émincer l'ail et l'oignon, détailler les champignons en tranches et hacher grossièrement les épinards.

Faire revenir l'ail et l'oignon dans un peu d'huile et avec une pincée de sel jusqu'à ce que l'oignon soit translucide. Ajouter les champignons et laisser cuire jusqu'à ce qu'ils aient rendu leur eau. Ajouter les épinards et laisser réduire. Réserver.

Après 45 min de repos, égoutter le caillé de soja à travers une étamine. Le mélanger aux légumes tiédis et assaisonner au goût avec sel et poivre. À ce stade, la farce peut être conservée au frais quelques jours avant utilisation.

Faire fondre la margarine à feu moyen dans une casserole et y verser la farine. Mélanger pour former une pâte et laisser cuire 2 min en remuant. Verser 250 ml de lait de soja et 250 ml de bouillon progressivement, en remuant bien pour délayer le roux. Laisser épaissir à feu moyen et assaisonner au goût avec sel, poivre et noix de muscade.

Faire précuire les feuilles de lasagnes dans une casserole d'eau bouillante, par 3 ou 4 en remuant pour éviter qu'elles ne collent entre elles. Les retirer quand elles sont al dente.

Étaler une fine couche de béchamel au fond d'un plat allant au four, recouvrir de feuilles de lasagnes, garnir avec la farce, puis répéter les couches de pâtes et de farce jusqu'à épuisement, en terminant par une couche de pâtes. Repartir la béchamel par dessus et saupoudrer de levure maltée.

Enfourner pour 20 min à 180°C.

mercredi 10 février 2021

Ravioles aux topinambours et huile de truffe

Bon, j'ai raté le coche pour les vœux de nouvelle année, j'ai pas vu passer le mois de janvier. Franchement, quelle arnaque, on fait plus rien de notre vie a cause du Covid et le temps me fil quand même entre les doigts... Bref, même s'il est un peu tard pour ça, je vais parler de mes bonnes résolutions pour 2021 (quoi que, ne doit-on vraiment limiter la prise de bonnes résolutions qu'au mois de janvier ? Vous avez 4h, l'usage de la calculatrice n'est pas autorisé), car c'est l'une d'entre elles qui est à l'origine de cet article. C'est facile à deviner : cette année, j'aimerais faire des pâtes fraîches plus souvent, car j'adore ça. J'ai un laminoir à pates depuis presque 6 ans maintenant et il n'a que trop peu servi, alors que c'est un outil qui m'a longtemps fait rêver (chacun ses rêves, que voulez-vous... je fantasme aussi sur une presse à tortillas et des bols en pierre coréens si vous voulez tout savoir !). Je crois que tout ce temps, je m'étais persuadée que c'était un chantier de faire ses propres pâtes, même avec un laminoir. Alors qu'en fait, ça n'est pas si compliqué ! Certes, les raviolis c'est un peu plus long, mais le jeu en vaut la chandelle, d'autant plus que c'est très difficile de trouver des raviolis frais véganes dans le commerce.



J'ai fait cette recette pour la première fois pour le réveillon de Noël, le premier que je passais sans ma famille en 30 ans d'existence. J'avoue que ça m'a fait un peu bizarre, on a même failli ne rien faire du tout, et puis on a quand même saisi l'occasion de se faire un repas de fête. Après une longue réflexion, on a opté pour des ravioles en entrée. Bon, au départ elles devaient être à la ricotta végétale mais on s'est plantés en achetant le lait de soja, on en a pris du sucré... Heureusement, j'avais des topinambours, je sais plus trop pourquoi j'en avais pris à la Ruche qui dit oui, mais ils ont sauvé notre entrée ! On les a servies avec une poêlée de champignons sauvages, mais elles sont aussi très bonnes avec un filet de crème végétale et de parmesan végane (mon préféré est le NoMuh Rezent de chez Vegusto). Je les ai tellement aimées que je me suis dit qu'elles méritaient leur place ici. En plus, c'est bientôt la Saint-Valentruc et on est d'accord que des raviolis maison c'est hyper romantique, non ? (Bon par contre les topinambours ça donne des gaz, ça c'est de suite beaucoup moins glamour...)


Bon, et puisque j'avais dit en début d'article que j'allais parler de mes bonnes résolutions, en voici la liste complète en plus des pâtes fraîches : faire du tempeh et du seitan plus souvent, essayer de faire des nouilles pour ramen et des nouilles udon maison, réussir le grand écart latéral et facial (pour le second j'ai encore beaucoup de boulot mais je n'ai rien à perdre en me fixant un tel objectif !), réussir mes montées en V inversé et le Superman à la pole dance, lire 25 livres (au moins) et reprendre l'écriture. Voilà, maintenant qu'elles sont publiques, je n'ai plus qu'à m'y tenir !


Ravioles au topinambours et huile de truffe {végétalien, sans soja, sans noix}
Pour 2 personnes en plat principal (ou 4-5 personnes en entrée) :
- 75 g de farine de blé T45
- 75 g de semoule de blé dur (ou de farine de blé T45)
- 150 g d'eau
- 1/4 cc de sel (de préférence kala namak)
- 1 pointe de couteau de curcuma (optionnel, pour la couleur)
-500 g de topinambours
- 1 cc d'huile de truffe
- 1 cs de persil haché
- sel, poivre, noix de muscade au goût

Mélanger la farine, la semoule de blé dur, le sel et le curcuma dans un saladier. Ajouter progressivement l'eau en remuant avec une cuillère en bois. Lorsque toute l'eau a été incorporée, pétrir jusqu'à l'obtention d'une pâte homogène. Vous pouvez aussi réaliser cette étape au robot.

Couvrir la pâte et laisser reposer 30 min à température ambiante.

Eplucher les topinambours et les faire cuire à la vapeur jusqu'à ce qu'ils soient tendres. Les réduire en purée à l'aide d'une fourchette et laisser refroidir.

Ajouter l'huile de truffe et le persil à la purée de topinambours et assaisonner de sel, poivre et noix de muscade au goût.

Diviser la pâte en 4 morceaux. Etaler finement à l'aide d'un laminoir (je vais jusqu'au cran n°6) ou d'un rouleau à pâtisserie (farinez bien votre plan de travail au préalable).

Disposer une bande de pâte devant soi, déposer des petits tas de farce à intervalles réguliers (environ 1 cc bombée pour des ravioles de 5 cm de diamètre comme sur les photos), mouiller légèrement la pâte au doigt autour de la farce et déposer une autre bande de pâte par dessus. Bien sceller les deux pâtes en chassant les bulles d'air. Découper les ravioles à l'aide d'un emporte-pièce. On peut aussi découper d'abord des disques de pâte, déposer la farce au centre de la moitié d'entre eux et les recouvrir d'un second disque en scellant les bords avec un peu d'eau.

Porter une casserole d'eau salée à ébullition. Y faire cuire les ravioles 3 minutes. Egoutter et servir immédiatement.

mardi 22 décembre 2020

Gratin de pâtes au brocoli et au kimchi

Je ne suis définitivement pas une bonne blogueuse culinaire : non seulement mon rythme de publication est complètement anarchique, mais en plus je ne suis pas du tout les tendances du moment. Actuellement, tout l'Internet n'a qu'un mot à la bouche : Noël. Et moi je débarque avec un gratin de pâtes pas festif pour un sou !


Mais bon, si vous fouillez dans mes archives, vous verrez que je n'ai de toute façon jamais été très inspirée en cette période. Et cette année, c'est pire que jamais : j'ai beau habiter en Alsace, terre Noël-esque par excellence, avec le Covid qui nous a sucré les habituels marchés et leur odeur entêtante de gaufres et de vin chaud, je ne suis absolument pas dans l'ambiance. Et pour la première fois en trente années d'existence, je ne passerai pas le réveillon en famille, chez ma grand-mère, car les risques sanitaires sont trop élevés.


J'en suis donc venue à me demander ce que représentait Noël pour moi, en dehors d'une occasion pour se retrouver avec mes proches autour d'une table. Et la réponse est : rien d'autre. Je ne suis pas croyante, alors célébrer la naissance de Jésus, en soi, ça me passe au-dessus de la tête. Quant à l'aspect outrageusement consumériste de cette tradition, cela fait quelques années que j'en suis lassée.

Bref, tout ça pour dire qu'il faut pas compter sur moi pour publier des recettes de Noël ! De toute façon la blogosphère en regorge par centaines donc je sais que je n'ai pas à m'inquiéter pour vos menus de réveillon ;) Par contre, pour un plat facile et réconfortant après un marathon de biscuits de Noël ou de courses de dernière minute, vous êtes au bon endroit !


Gratin de pâtes au brocoli et au kimchi {végétalien, sans noix, option sans gluten, option sans soja}
Pour 2 personnes :
- 250 g de pâtes
- 200 g de fleurettes de brocoli (frais ou surgelé)
- 2 cs de kimchi grossièrement haché, fait maison ou du commerce (attention, beaucoup de kimchis du commerce contiennent de la sauce de poisson !)
- 150 ml de lait végétal non sucré
- 2 cc de fécule de maïs ou de pomme de terre
- 2 cs de sauce sriracha (à doser selon le goût)
- 50 g de cheddar végétal râpé
- sel et poivre
- chapelure, levure maltée, graines de sésame

Faire cuire les pâtes al dente comme indiqué sur l'emballage. 5 min avant la fin de la cuisson, ajouter les fleurettes de brocoli.

Dans une petite casserole, mélanger le lait froid, la fécule et la sauce sriracha. Porter à ébullition en fouettant constamment. Quand le lait bouillonne et commence à épaissir, ajouter le fromage végétal et mélanger jusqu'à dissolution complète.

Mélanger les pâtes et le brocoli égouttés avec la sauce et le kimchi grossièrement haché. Rectifier l'assaisonnement avec sel et poivre au goût.

Répartir dans plat à gratin et parsemer de chapelure, levure maltée et graines de sésame.

Faire gratiner sous le grill du four à 180°C pendant 10 à 15 min, jusqu'à ce que le dessus soit doré. Servir chaud.

mercredi 23 septembre 2020

Ramen au sésame végane (tantan ramen)

Il y a presque un an, j'ai passé 2 semaines au Japon. Je rêvais de faire ce voyage depuis des années, en bonne ado des années 2000 bercée par la culture manga. Bien qu'ayant déjà les orteils dans la culture nippone, et donc une idée assez claire de ce qui m'attendait là bas, j'étais impatiente de voir en vrai tout ce que je n'avais jusqu'à présent que fantasmé via les mangas, films, anime et photos. Et, vous vous en doutez, en bonne passionnée de bouffe j'étais très curieuse de goûter à la cuisine japonaise sur place !



Même avant mon voyage, je pouvais me vanter de bien connaitre la gastronomie japonaise, au-delà des sushis qui sont loin d'en être le plat emblématique en réalité : onigiri, gyoza, ramen, donburi, tempura, korroke, okonomiyaki, zarusoba, inarizushi, kare raisu, omurice, mochi, et tant d'autres noms me sont familiers et font régulièrement incursion dans ma cuisine. J'avais donc hâte de vérifier à quel point ce que j'ai pu manger jusqu'à présent, au resto ou, surtout, préparé par mes soins, était proche (ou non) de ce qui se fait réellement là bas. Et puis j'espérais aussi découvrir de nouveaux plats ! J'avais cependant une crainte : le Japon n'étant pas connu pour être un pays vegan-friendly, je me demandais à quoi je pourrais effectivement goûter une fois sur place.


Heureusement, grâce à Happy Cow et au groupe Facebook Vegan Japan, j'ai pu me régaler sans trop de difficultés (même si, pour être franche, j'ai parfois mangé des plats contenant de l'oeuf, et peut-être même du dashi -un bouillon à base de poisson utilisé quasiment partout dans la cuisine japonaise- par manque d'autres options). J'ai notamment découvert l'existence des restos T's tantan, qui servent de sublimes ramen véganes, dont de délicieux tantan ramen auquel ils doivent leur nom. Ce type de ramen a été une vraie découverte pour moi et je suis allée 2 fois dans leur resto à la gare de Tokyo, où j'ai testé le "White-sesame tantan" la première, puis le "Gold-sesame tantan" la seconde. J'ai eu un énorme coup de cœur pour ce dernier, et une fois rentrée, je n'avais qu'une idée en tête : le reproduire !


À ce stade de mon article, vous vous dites peut-être : "bon elle est bien gentille avec ses histoires, mais qu'est-ce donc qu'un tantan ramen ?" Eh bien c'est la version japonisée et "soupisée" des dandan mian, ou nouilles dandan, une spécialité sichuanaise de nouilles dans une sauce à base de pâte de sésame, sauce soja, vinaigre de riz, huile pimentée et poivre de Sichuan, garnies de viande hachée et pickles de feuilles de moutarde.


Ce ramen garde les caractéristiques de la recette originelle : le bouillon est mélangé à une sauce comparable à celle des nouilles dandan, et on retrouve de la viande hachée (enfin, ici des PST) et des pickles de moutarde en garniture, auxquelles s'ajoutent du chou pak choy blanchi, des légumes crus râpés (ici des carottes mais au Japon il y avait également du chou rouge), des pousses de haricots mungo (un incontournable des ramen japonais ! Même si je n'en avais pas le jour où j'ai fait les photos), de la ciboule coupée en fines bandelettes, des graines germées, des graines de sésame, et surtout une cuillerée de purée de cacahuète et de l'huile piquante ! Ne zappez vraiment pas ces deux derniers toppings car ils apportent énormément de saveur au plat ! Comme tout ramen, c'est un plat qui demande un peu de boulot, entre le bouillon et les garnitures (que vous pouvez d'ailleurs varier selon vos envies, je vous conseille tout de même de garder le pak choy et le haché épicé évidemment), mais je vous assure que ça en vaut le coup ! Ittadakimasu !


Ramen au sésame végane {végétalien}

Pour 2 personnes :
- 150 à 200 g de nouilles pour ramen (selon l'appétit)
Bouillon :
- 500 ml de bouillon de légumes (maison de préférence) + un peu pour les protéines de soja
- 200 ml de lait de soja ou d'avoine
- 2 cs de purée de sésame complète
- 2 cc de sauce soja + 1 cs (selon le niveau de salinité du bouillon)
- 2 cc de vinaigre de riz ou de cidre
- 1 cc d'huile de sésame
Haché végétal épicé :
- 30 g de petites protéines de soja déshydratées (ou 100 g de tofu/seitan/tempeh émietté ou de champignons hachés)
- 1 gousse d'ail
- 1 morceau de gingembre frais de la taille de la gousse d'ail
- 1 cs de saké ou de vin de riz chinois
- 2 cc de sauce hoisin (ou 1 cc de ketchup + 1 cc de miso blanc)
- 1 cc de sauce soja
- 1 pincée de poivre
- 1 petite pincée de poivre de Sichuan (optionnel)
- huile végétale
Garnitures (suggestions) :
- chou pak choy (1 à 2 feuilles par bol selon la taille)
- carotte râpée
- chou rouge râpé
- pousses de soja
- ciboule
- beurre de cacahuète (1 cc par bol)
- pickles de feuilles de moutarde
- graines de sésame grillées et pilées (environ 1 cs par bol)
- graines germées
- huile piquante

Préparation du bouillon :

Dans une casserole, mélanger le bouillon, le lait de soja ou avoine. Si le bouillon n'est pas salé, assaisonner avec une cuillère a soupe de sauce soja. Porter à ébullition et conserver le bouillon au chaud.

Préparation du haché épicé :
Placer les protéines de soja dans un bol et recouvrir d'eau ou de bouillon de légumes chaud. Laisser reposer jusqu'à ce que les protéines soient tendres. Egouttez-les. Si vous utilisez du tofu/tempeh/seitan ou des champignons, hachez-les finement.

Émincer l'ail et le gingembre finement. Faire chauffer un peu d'huile végétale dans une poêle et faire revenir l'ail et le gingembre à feu moyen-vif pendant une dizaine de secondes.

Ajouter les protéines de soja ou le tofu/tempeh/seitan ou champignons et faire sauter jusqu'à coloration.

Déglacer avec le saké, puis ajouter la sauce hoisin et la sauce soja et bien mélanger. Retirer du feu et assaisonner avec du poivre et du poivre de Sichuan. Réserver.

Préparation des autres garnitures : 
Découper le pak choy en tronçons et faire blanchir 30s dans de l'eau bouillante. Égoutter et placer dans un bol d'eau froide pour stopper la cuisson. Râper le chou et la carotte. Découper la ciboule en tronçons de 5 cm puis émincer en fines bandes dans la longueur. Émincer les pickles de moutarde. Faire toaster les graines de sésame dans une poêle chaude sans ajout d'huile, si vous avez un mortier concassez-les grossièrement.

Dressage :
Au fond de chaque bol, mélanger 1 cs de purée de sésame, 1 cc de sauce soja, 1 cc de vinaigre et 1/2 cc d'huile de sésame, jusqu'à obtebir une pate homogène. Ajouter une louche de bouillon chaud et fouetter pour bien diluer la pâte, puis compléter avec le reste de la portion de bouillon.

Faire cuire les nouilles selon les instructions du paquet et répartir dans deux bols. Répartir le bouillon dans les bols et garnir avec le haché épicé et les autres garnitures. Servir immédiatement


mercredi 2 octobre 2019

Pad thaï hypoallergénique (végétalien, sans gluten, ni soja, arachides, fruits à coque, sésame)

Depuis quelques mois maintenant, je suis membre de la Fédération Végane, une association dont le but est de développer le véganisme notamment par la diffusion de recommandations nutritionnelles concernant la vitamine B12. Car, sachez-le, si vous êtres végane, il est indispensable que vous vous complémentiez car cette vitamine ne se trouve pas dans une alimentation végétale et elle est essentielle au bon fonctionnement de notre corps. A vrai dire, toute personne ayant réduit sa consommation de produits d'origine animale peut être concernée par la carence. Je ne vais pas rentrer plus loin dans le détail, mais si vous voulez plus d'infos à ce sujet, allez lire notre site Vive La B12!


Si je vous parle de ça aujourd'hui, c'est parce que nous avions un stand au salon Go Healthy de Lyon il y a quelques semaines, et que j'y ai fait une démonstration culinaire. A cette occasion, j'ai donc développé une recette qui se devait d'être facile et rapide à réaliser, et surtout sans aucun des 14 allergènes dont l'étiquetage est obligatoire, car le salon faisait la part belle aux alternatives alimentaires pour les personnes allergiques. J'ai immédiatement pensé à un pad thaï, car c'est un plat à base de nouilles de riz, donc sans gluten, mais il a ensuite fallu que je l'épure de toute trace de soja, sésame, fruits à coques et arachides. J'ai donc remplacé la sauce soja que j'utilise habituellement pour l'assaisonnement par du bouillon de légumes bien corsé, et les cacahuètes concassées que l'on saupoudre au moment du service par des graines de tournesol ou de courge toastées. Comme je ne pouvais pas mettre de tofu dans le plat, j'ai opté pour de la brouillade de pois chiches pour apporter des protéines, ce qui a également l'avantage de rappeler le plat originel puisqu'il contient traditionnellement des oeufs brouillés. 

A cette occasion, j'ai découvert deux substituts intéressants aux produits à base de soja : le tofu de chanvre (des graines de chanvre cuites, mixées et pressées en bloc), et la sauce coco aminos (du nectar de fleur de cocotier mélangé à de l'eau et du sel, qui sent exactement comme la sauce soaj et a un goût qui se rapproche de la sauce soja sucrée). Mes substitutions ont parfaitement fonctionné, et ceux qui ont goûté le résultats de la démonstration en ont été très satisfaits, ce qui m'a fait énormément plaisir ! Je me suis donc dit que cette recette avait toute sa place ici, pour ceux qui n'auraient pas l'occasion de nous rencontrer sur un salon végane et de récupérer une fiche recette (car oui, nous avons édité des flyers avec ma recette et c'est la toute première fois que je voyais une de mes photos imprimée!!!). Évidemment, si vous n'avez aucun problème d'allergie, vous pouvez réaliser la recette avec du soja ou des cacahuètes, je vous indique les substitutions à réaliser entre parenthèses dans la liste des ingrédients.

Pad thaï hypoallergénique {végétalien, sans gluten, sans soja, sans noix}
Pour 2 personnes :
- 200 g de nouilles de riz plates
- 200 g de légumes variés (selon saison : carotte, brocoli, poivron, pois gourmand, courgette, etc)
- 50 g de germes de haricots mungo (également appelés germes de soja bien qu'ils n'aient rien à voir avec le soja jaune)
- optionnel : dés de tofu de chanvre ou de soja ou de tempeh
- 1 petit oignon (nouveau de préférence, sinon n'importe quel type d'oignon ou même une échalote conviennent)
- 1 gousse d'ail
- optionnel : 1 petit piment frais
- huile végétale
Sauce :
- 50 ml de bouillon de légumes bien corsé (ou 1,5 cs de sauce soja)
- 1 cs de jus de citron vert ou de concentré de tamarin
- 1 cs de sucre
Brouillade de pois chiches
- 40 g de farine de pois chiches
- 60 g de crème de riz (ou autre crème végétale)
- 50 ml d'eau froide
- 1 pincée de curcuma
- 1 pincée de sel kala namak
Pour servir, au choix : coriandre fraîche, graines de courge ou de tournesol toastées et concassées (ou cacahuètes), jus de citron vert, sauce soja ou coco aminos, germes de haricot mungo

Mettre les nouilles à tremper dans un grand volume d'eau froide pendant 30 min.

Mélanger toutes les ingrédients de la sauce et réserver.

Emincer finement l'ail et le piment. Détailler l'oignon en lamelles (si vous utilisez un oignon nouveau, détaillez également la partie verte en rondelles) et découpez les légumes en morceaux de taille équivalente pour qu'ils cuisent uniformément.

Mélanger les ingrédients de la brouillade de pois chiches.

Faire chauffer de l'huile dans une poêle et y verser le mélange à base de farine de pois chiches en l'étalant comme une crêpe. Laisser prendre, puis brouiller le contenu de la poêle à la spatule. Laisser cuire quelques minutes en remuant en cassant bien la brouillade en petits morceaux. Réserver.

Faire chauffer un peu d'huile dans un wok ou une grande poêle et y faire revenir l'ail et le piment pendant une dizaine de secondes. Ajouter les légumes (sauf la partie verte des oignons et les pousses de soja) et faire sauter 5 à 10 minutes. Les légumes doivent à peine s'attendrir et prendre une couleur vive.

Ajouter les nouilles à peine égouttées et verser la sauce. Bien mélanger et cuire pendant environ 5 minutes en remuant constamment et en cassant les nouilles à la spatule. Les nouilles doivent être tendres mais pas collante, attention donc à ne pas les faire cuire trop longtemps.

Ajouter la brouillade de pois chiches, la partie verte de l'oignon et les pousses de soja, mélanger et cuire encore 30 secondes.

Servir immédiatement parsemé de garnitures au choix.

mercredi 26 septembre 2018

Pâtes à la crème de courgette et pistache, légumes grillés à l'huile de noisette // Linguine with zucchini and pistachio cream and grilled vegetables with hazelnut oil

Quand, dans mon dernier post, je disais que je reviendrais poster plus régulièrement par ici, j'en avais vraiment l'intention. Et puis, juste après ça, j'ai du faire face à l'événement le.plus terrible de ma vie. Mon compagnon, avec qui j'étais en couple depuis près de 8 ans, et avec qui j'habitais depuis plus de 3 ans, est décédé. Je suis partagée entre l'envie de déballer tout ce que je ressens ici, car les émotions que j'ai en moi sont trop fortes pour être contenues, et la pudeur que j'éprouve à étaler tous ces sentiments aux yeux de lecteurs inconnus. Pour l'instant, c'est cette dernière qui l'emporte.

Aujourd'hui, j'essaie de me reconstruire un équilibre. Et ce blog, la cuisine, la photo culinaire y contribueront probablement. Cuisiner a toujours été pour moi bien plus qu'une simple tâche quotidienne et vitale. C'est quelque chose qui me détend, me vide l'esprit. C'est donc une activité qui va profondément m'aider dans les mois à venir, j'en suis convaincue. Après tout, on parle bien de "reprendre goût à la vie", et tant que j'aurai de l'appétit, que j'aurai envie de cuisiner, de découvrir de nouvelles saveurs ou de continuer à apprécier celles que j'aime, et de les partager ici, je continuerai à avancer. Bien sûr, ça ne se fera pas sans mal. Car cuisiner et manger, c'est aussi une activité que j'aime partager, et qui aujourd'hui me ramène au fait que je n'ai plus mon compagnon à mes côtés pour m'accompagner en cuisine, et dans la vie. Et au delà de l'aspect sentimental, c'est toute mon organisation culinaire qui se voit bouleversée. Je me retrouve à cuisiner pour moi seule, quelque chose que je n'ai pas l'habitude de faire. Je suis encore en train de chercher mon équilibre de ce côté là. Peut-être que le style de recettes que je proposerai ici changera, peut-être pas. En tout cas, j'essaie chaque jour de garder confiance en l'avenir, et de je me répète que le temps viendra à bout de mon chagin.

Et puis, ce que je vais dire va peut-être sembler très cynique, mais j'apprends aujourd'hui à chercher du réconfort partout où je peux en trouver : étant donné que je vis seule maintenant, je suis libre de tester toutes les idées qui me passent par la tête, et libre de passer des heures à faire des photos (bien que mon compagnon ne m'ait jamais privée de ces choses là, mais je ne pouvais m'empêcher de me mettre moi-même des contraintes à ce niveau-là en l'incluant dans l'équation). J'espère trouver dans cette liberté un nouvel équilibre créatif et culinaire (ben oui, parce que déjà que de faire de la blanquette de seitan pour 2 c'était pas gagné, alors pour une seule personne...), pour continuer à partager cette passion avec autrui. Car si je vis désormais seule, j'ai appris au cours de cette épreuve que je ne le suis pourtant pas. J'ai énormément de monde autour de moi, de la famille, des amis de plus ou moins longue date, mais aussi vous, inconnus du web qui me lisez et me suivez sur Instagram. Chaque fois que l'un d'entre vous fait une de mes recettes, c'est un peu comme si j'étais invitée à votre table, et ça, ça m'apporte beaucoup de réconfort.



Pour mon retour, je vous propose une recette inspirée d'un plat délicieux que j'ai goûté au restaurant Le Cours en Vert à Marseille. On y servait une cuisine végétale et de saison, qui change en fonction du marché, très créative et absolument délicieuse, copieuse et à des prix très raisonnables. J'ai vu sur Facebook que le restaurant avait changé de propriétaire et s'appelait désormais le Mikala, j'espère que la cuisine restera dans la même veine.


Lorsque j'y ai mangé, les deux plats à la carte avaient l'air tellement bons que j'ai eu énormément de mal à choisir, d'ailleurs avec une amie nous avons fait moitié-moitié pour pouvoir goûter aux deux! Le premier était donc cette assiette de pâtes nappées d'une crème à la courgette, pistache et basilic, et garnies de légumes grillés et de tomates multicolores assaisonnés d'huile de noisette, d'un mélange de noix et d'herbes fraîches. Quant au second, il s'agissait de polenta accompagnée d'aubergines et d'oignons confits avec des câpres et des tomates séchées, et de tapenade. J'espère reproduire également ce dernier par ici, mais je n'ai malheureusement pas eu d'aubergines dans mon panier AMAP jusqu'à présent. (Par contre, j'ai eu de la pastèque pour mon premier panier d'automne... Cherchez l'erreur...) Il faudra donc vous contenter des pâtes pour le moment, mais croyez moi, on est bien loin de l'assiette de coquillettes au beurre du dimanche soir ;)


Pâtes à la crème de courgette et pistache, légumes grillés à l'huile de noisette {végétalien, sans soja, option sans gluten}
Pour 2 personnes :
- 200 g de pâtes longues, spaghettis ou linguine, sans gluten si besoin
- 150 g de courgette
- 2 cs de purée de pistache (attention, pas de la pâte de pistache sucrée pour la pâtisserie, mais bien de la purée de pistache nature qu'on trouve en magasin bio avec les autres purées d'oléagineux)
- 6 à 10 feuilles de basilic
- sel, poivre
Pour garnir :
- légumes au choix : ici j'ai utilisé de la courgette coupée en tronçons de 5 mm d'épaisseur, des lamelles de poivron, du maïs frais.
- huile de noisette + huile pour cuisson
- fleur de sel
- une dizaine de tomates cerise multicolores, coupées en 2 ou en 4 selon la taille ou des tranches de tomates anciennes
- mélange de graines et noix concassées (ici tournesol + amandes + pistaches)
- basilic frais ciselé

Découper la courgette pour la sauce en dés d'1 cm de côté. Les placer dans un panier de cuisson à la vapeur posé sur une casserole d'eau.

Porter l'eau à ébullition. Une fois qu'elle bout, y faire cuire les pâtes selon les instructions du paquet, et les courgettes en utilisant la vapeur des pâtes.

Pendant ce temps, arroser les légumes pour la garniture d'un filet d'huile de cuisson et les faire griller à feu vif dans une poêle grill. Mettre les légumes cuits dans un bol avec les tomates. Arroser d'un filet d'huile de noisette et saupoudrer d'un peu de fleur de sel. Mélanger et réserver.

Faire toaster le mélange de noix et de graines dans une poêle sans matière grasse, à feu vif, jusqu'à ce qu'elles dorent légèrement et dégagent un parfum agréable. Réserver.

Vérifier la cuisson des courgettes, elles doivent être tendres une fois la cuisson des pâtes terminée. Si ce n'est pas le cas, retirer les pâtes de leur eau à l'aide d'une pince ou de deux fourchette et les réserver, puis prolonger la cuisson des courgettes. Réserver un peu d'eau de cuisson des pâtes lorsque vous les égouttez.

Mixer les courgettes cuites avec la purée de pistache et le basilic pour obtenir une sauce onctueuse. Ajouter un peu d'eau de cuisson des pâtes si nécessaire. Saler et poivrer au goût.

Dresser les assiettes : repartir les pâtes dans deux assiettes. Verser la moitié de la sauce au centre de chaque assiette et mélanger très légèrement pour la répartir un peu. Répartir par dessus les légumes grillés, saupoudrer du mélange de noix et de basilic frais ciselé.


Linguine with zucchini and pistachio cream and grilled vegetables with hazelnut oil {vegan, soy-free, gluten-free option}
Serves 2 :
- 200 g linguine or spaghetti (use GF as needed)
- 150 g zucchini
- 2 tbsp pistachio butter
- 6-10 fresh basil leaves
- salt and pepper to taste
To serve :
- vegetables of your choice, suitable for grilling (I used some stick-shaped zucchini pieces, sliced green and yellow pepper and fresh corn)
- hazelnut oil + vegetable oil for cooking
- fleur de sel
- a dozen heirloom cherry tomatoes, or sliced herloom tomatoes
- a mix of nuts and seeds (I used almonds, pistachioes and sunflower seeds), coarsely chopped
- fresh basil leaves, shredded

Cut the zucchini in 1/2 inch (1cm) pieces. Put them into a steam rack.

Pour 2 litres of water in a pot and place the steam rack on top. Bring to a boil. When the water boils, add the pasta and cook according to the package instructions.

Meanwhile, lightly coat the vegetables with cooking oil and grill until charred and soft. Place in a bowl with the tomatoes, drizzle with hazelnut oil and sprinkle with fleur de sel and toss to coat.

Toast the nuts + seed mix in a dry pan on high heat.

Check if the zucchini is soft. If not, remove the pasta from the water with thongs, reserving 1/2 cup of pasta water and keep cooking the zucchini. If it is soft, just drain the pasta, reserving some water.

Blend the cooked zucchini, pistachio butter and basil leaves util you get a creamy consistency. Add some pasta water as needed. Season with salt and pepper to taste.

To serve, divide the pasta into 2 plates. Pour the sauce on top and toss lightly, then add the grilled vegetables and sprinkle with the toasted nuts and shredded fresh basil.

jeudi 5 juillet 2018

Conchiglioni farcis aux épinards et tofu fumé, sauce a la carotte // Spinach and smoked tofu stuffed conchiglionis with carrot sauce

J'ai un ami hyper malchanceux. Je ne sais pas ce qu'il a fait dans une vie antérieure pour mériter ça, mais il lui arrive toujours des trucs incroyables. Le bon côté de la chose, c'est qu'il a toujours plein d'aventures complètement dingues à nous raconter, et qu'on rigole bien tous ensemble face à ses récits abracadabrants! Heureusement, son karma essaie de se rattraper un peu par moments, et il lui arrive d'avoir des coups de chance bien mérités.


Une fois, il a gagné un séjour à Barcelone, avec billets de train et hôtel payés pour 2 personnes. Comme il ne savait pas vraiment avec qui y aller, et que, de plus, il est d'une gentillesse hors du commun (vraiment, c'est à se demander pourquoi la malchance s'acharne sur lui, il ne le mérite absolument pas!), il a proposé de nous offrir son lot, pour que chéri et moi passions un weekend à deux dans la capitale de la Catalogne. On a refusé ce deal, ou disons plutôt qu'on lui en a proposé un différent : prendre un troisième billet de train et magouiller avec l'hôtel pour pouvoir profiter tous les trois du séjour !


Au cours du weekend, on est tombés sur un resto végéta*ien, le Vegetalia, qui proposait ce jour-là des raviolis au tofu fumé et kale avec une sauce aux carottes. On avait tous les trois choisi ce plat et on l'avait beaucoup apprécié, donc je m'étais dit que j'allais le reproduire chez moi. Comme je suis parfois lente a la détente, j'ai gardé l'idée dans un coin de ma tête pendant pas loin de 3 ans (notre séjour a en effet eu lieu lors du weekend de la Toussaint en 2015!) avant de passer enfin à l'action ! Vous n'imaginez pas combien je suis contente de vous proposer cette recette aujourd'hui, après tout ce temps à y songer!


Pour simplifier un peu la préparation, j'ai opté pour des conchiglioni à farcir, mais si vous êtes motivés vous pouvez bien entendu vous lancer dans la confection de raviolis ! Pour la farce, vous pouvez utiliser différents légumes : épinards, kale, mais aussi feuilles de blettes, fanes de radis ou de betteraves (ou même de navets mais moi je les trouve très amères donc melangez-les à autre chose).


Conchiglioni farcis aux épinards et tofu fumé {végétalien, sans noix}
Pour 4 personnes :
- 250 g de conchiglioni
- 300 g d'épinards (ou kale, feuilles de blettes, fanes de betteraves ou de radis)
- 75 à 100 g de tofu fumé
- 1 grosse échalote
- 1 gousse d'ail
- 200 g de carottes
- 20 cl de lait végétal
- 10 cl de bouillon de légumes
- sel, poivre, muscade au goût
- huile végétale

Faire blanchir les épinards grossièrement hachés dans un grand volume d'eau pendant 3 minutes. Égoutter et essorer pour retirer l'excédent d'eau. Hacher finement.
Émincer l'ail et l'échalote. Faire dorer quelques minutes dans un peu d'huile, puis ajouter les épinards et bien mélanger.

Émietter le tofu et ajouter aux épinards. Assaisonner au goût avec sel, poivre et muscade et cuire quelques minutes supplémentaires. Réserver. La farce peut être préparée quelques jours à l'avance et conservée au frigo.

Faire cuire les pâtes selon les instructions du paquet. Égoutter et réserver.

Découper les carottes en rondelles de 2 mm d'épaisseur et mettre dans une petite casserole avec 10 cl de lait végétal et 10 cl de bouillon de légumes. Faire cuire à l'étouffée jusqu'à ce que les carottes soient tendres. Ajouter le reste de lait végétal et mixer le contenu de la casserole pour obtenir une sauce lisse. Assaisonner de sel et poivre au goût. Ajouter de l'eau ou du lait végétal au besoin selon la texture désirée.

Quand les pâtes sont suffisamment tièdes pour être manipulées, les farcir d'une cuillerée de farce.
Verser la sauce dans une poêle suffisamment grande pour contenir les conchiglioni. Déposer les pâtes farcies par dessus et réchauffer à feu moyen, à couvert. Servir les conchiglioni nappés de sauce.


This dish is inspired by a plate of raviolis I ate in Barcelona (at Vegetalia) about 3 years ago. I've been clinging to the idea of recreating them even since and I'm so glad I finally did ! I used conchiglioni to simplify the recipe but if you want to make raviolis instead, just go ahead ;)

Spinach and smoked tofu stuffed conchiglioni with carrot sauce {vegan, nut-free}
Serves 4 :
- 250 g dried conchiglioni pasta
- 300 g spinach (or kale, Swiss chard leaves, radish or beet greens, or even turnips green but I think that they have a bitter taste so I'd rather mix them with other greens)
- 75 to 100 g smoked tofu
- 1 big shallot
- 1 garlic clove
- 200 g carrots
- 20 cl unsweetened plant-based milk
- 10 cl vegetable broth
- salt, pepper, grated nutmeg to taste
- olive oil

Clean the greens, chop coarsely and blanch in boiling water for 3 minutes. Drain and squeeze to remove excess water. Chop finely.

Heat about 1 tbsp olive oil in a pan and add the peeled and minced shallot and garlic clove. Cook on medium heat until the shallot becomes translucent, then add the chopped greens. Stir well.

Add in the crumbled tofu, season to taste with salt, pepper and nutmeg. Toss well and remove from fire. The stuffing can be made several days ahead and kept in the fridge.

Cook the pasta according to the package instructions. Drain and leave to cool.

Scrub the carrots, slice in coins (2 mm thick) and place in a small saucepan with 10 cl milk and 10 cl broth. Cover and cook on medium-low heat until the carrots are soft. Blend into a sauce with the remaining milk. Season to taste with salt and pepper. You can add more liquid to the sauce if it's too thick to your taste.

When the conchiglioni are cool enough to handle, stuff them with a spoonful of stuffing.

Pour the carrot sauce into a pan big enough to fit all the conchiglioni. Place the stuffed conchiglioni on top of the sauce, cover and heat on medium heat until everything is warm. Serve the conchiglioni with sauce spreaded on top.

jeudi 24 mai 2018

Salade de pâtes, radis et roquette // Pasta, radish and arugula salad

Voici une recette que je n'avais pas du tout prévu de publier ici. Non, cette semaine, j'aurais dû vous poster mon tiramisu au citron. Mais deux choses se sont mises en travers de mon chemin : mon PC qui a passé 2 soirées à se mettre à jour, retardant ainsi la date de publication prévue, et mon application Blogger, qui a mal synchronisé avec mon PC, me faisant perdre les 3/4 de mon article que j'avais mis des heures à rédiger (la faute à une inspiration fluctuante). Face à la disparition de la plupart de mon texte, je vous avoue que j'ai eu sérieusement les chocoboules et que je n'ai pas trouvé la motivation de tout recommencer. Mais rassurez-vous, je m'y mets à nouveau ce weekend et le post sera prêt pour la semaine prochaine !



Je n'avais pas spécialement prévu de plan B car je suis en flux tendu sur mes articles en ce moment, et puis, quelques jours plus tôt, j'ai improvisé une petite salade de pâtes pour le bento de chéri. Après avoir été inondés de chou à l'AMAP, nous croulons à présent sous les asperges, les radis, la salade et la roquette. Si je n'ai aucun problème pour écouler les premières en variant les recettes, pour les trois autres, c'est un peu plus compliqué. Je me contente bien souvent de les manger en accompagnement, avec un peu de vinaigrette, tout en sachant dans un coin de ma tête que je pourrais faire un peu mieux que ça. C'est donc de cette volonté de faire quelque chose de différent qu'un  simple mélange de crudités que cette salade est née. En la goûtant, je l'ai trouvée très sympathique, mais je ne pensais pas pouvoir la prendre en photo puisque la nuit était déjà tombée au moment où je l'ai préparée, et je pensais qu'elle serait mangée le lendemain midi. Sauf que chéri a finalement décidé d'emporter autre chose pour son déjeuner, me laissant donc la liberté d'immortaliser cette salade.


Ce n'est certes pas une recette révolutionnaire qui va changer la face de la blogosphère culinaire, je vous l'accorde, mais après tout, il n'y a pas de raison que l'on réserve les blogs à des recettes hyper complexes et élaborées. En tout cas, ce n'est pas ce que je souhaite pour le mien, au contraire j'ai de plus en plus envie qu'il reflète ce que je mange réellement, et, comme beaucoup de monde, je n'ai pas toujours le temps, l'envie et les ingrédients pour me lancer dans de la grande cuisine. Et puis, pour moi qui suis habituellement une monomaniaque de la salade de pâtes, cette recette constitue quand même une petite révolution ;)


Dernier argument en faveur de cette recette : la saison des pique-niques et des barbecues approche à grand pas, et elle fera un très bon accompagnement pour vos grillades (en ce qui me concerne, je MEURS d'envie de tester ces saucisses de haricots !) en attendant de pouvoir faire du taboulé !


Salade de pâtes, radis et roquette {végétalien, sans soja, sans noix}
Pour 2 personnes en plat principal :
- 100 g de pâtes de type langue d'oiseau
- une demi-douzaine de radis
- une petite poignée de roquette
- les tiges vertes d'un petit oignon nouveau ou quelques brins de ciboulette
- 1 cs de graines de pavot
- 1 cs de mayonnaise végane (j'ai utilisé de la mayonnaise à l'aquafaba faite maison)
- zeste et jus de citron, au goût
- huile d'olive

Faire cuire les pâtes en suivant les instructions du paquet. Égoutter, verser dans un saladier et arroser d'un filet d'huile d'olive (ou autre huile de votre choix) pour ne pas qu'elles collent. Laisser refroidir.

Trancher finement les radis, hacher grossièrement la roquette, émincer l'oignon nouveau ou la ciboulette. Ajouter aux pâtes froides avec les graines de pavot et la mayonnaise et mélanger.

Assaisonner de zeste de citron au goût.

Au moment de servir, ajouter du jus de citron au goût (si vous le mettez en avance, cela aura tendance à ramollir la roquette). Cette salade se conserve 2 à 3 jours au frais.



Pasta, radish and arugula salad {vegan, soy-free, nut-free}
Serves 2 as a main :
- 100 g orzo pasta
- about 6 to 10 radishes, depending on size
- a small handful arugula
- a few chives stalks
- 1 tbsp poppy seeds
- 1 tbsp vegan mayonnaise (I used homemade aquafaba mayonnaise)
- lemon zest and juice to taste
- olive oil

Cook the pasta according to the instructions on the package. Drain, put in a wide bowl, drizzle with a bit of olive oil (or another oil of your choice) and stir, so that they don't stick together. Let cool.

Finely slice the radishes, coarsely chop the arugula, mince the chives. Put in the bowl with the cooled pasta along with poppy seeds and mayonnaise. Toss well and season with lemon zest to taste.

Before serving, season with lemon juice to taste (if you put it in the salad long before serving, it will "cook" the arugula and you don't want to eat some soggy salad).

This salad keeps in the fridge for 2 or 3 days.

mercredi 16 mai 2018

Gratin de gnocchis à l'ail des ours et aux asperges // Wild garlic-flavoured gnocchis and asparagus casserole

Ces derniers jours, on se coltine une météo pourrie, digne d'un mois de mars. Après plusieurs weekends aux températures estivales, ça pique de ressortir le manteau et le parapluie... Je vous laisse imaginer à quel point je suis contente d'avoir fait un pichet entier d'infusion glacée samedi dernier en me disant qu'elle nous aiderait à supporter la chaleur, pour me réveiller face à la pluie dimanche matin (et tous les autres jours qui ont suivi depuis...).





Du coup, on s'est consolés en préparant un plat bien réconfortant : un gratin de gnocchis. Eh oui, vous ne connaissez pas le proverbe "Météo pourrie... Météo à gnocchis!"? (Comment ça, je viens de l'inventer pour justifier mon envie de gnocchis? Mais pas du tout!). Sauf qu'on a quand même mis une bonne touche de printemps dedans, histoire de pas se laisser abattre non plus! On a donc parfumé nos gnocchis à l'ail des ours (on a profité des jours fériés pour aller en ramasser une dernière fois, en faire du pesto et le congeler pour en avoir à disposition toute l'année!), et ajouté des tiges d'asperges blanches (les pointes ayant été cuisinées en risotto quelques jours plus tôt). Si on les épluche bien et qu'on les coupe en petits tronçons, je vous garantis que vous n'aurez pas de problème de filaments! Bien entendu, si vous avez des asperges entières, vous pouvez aussi y mettre les têtes. De même, si vous avez des asperges vertes au lieu des blanches, ça marchera très bien aussi!







Pour les gnocchis, je suis partie de cette recette de La fée Stéphanie, très simple et efficace, sauf que j'ai utilisé de la farine de blé classique (T80, pour être précise), et j'y ai rajouté un peu de fécule de tapioca pour un peu plus de moelleux, mais ça fonctionne aussi sans. Et bien entendu, j'y ai aussi mis du pesto d'ail des ours, et là encore, si vous n'en avez pas, vous pouvez soit vous en passer, soit le remplacer par un pesto aux herbes de votre choix! Les instructions paraissent longues, mais je vous assure que faire des gnocchis, ce n'est vraiment pas compliqué. Vous n'êtes même pas obligés de leur donner une jolie forme pour cette recette, vu qu'ils seront de toute façon planqués dans la sauce béchamel! Gardez juste en tête qu'ils gonflent à la cuisson, je me suis faite avoir la première fois que j'en ai fait et je me suis retrouvée avec des trucs énormes, c'était un peu lourd... Cette fois j'ai voulu les faire plus petits, et au final je pense être tombée dans l'excès inverse car j'ai trouvé qu'ils "fondaient" un peu trop dans la sauce à mon goût. La prochaine fois sera la bonne! (Comment ça je me cherche encore des excuses pour manger des gnocchis?!)



Gratin de gnocchis à l'ail des ours et aux asperges {végétalien, option sans noix, option sans soja}
Pour 4 personnes :
Les gnocchis :
- 400 g de pommes de terre (les pommes de terres flétries retrouvées au fond d'un placard en cette saison conviennent très bien!)
- 100 g de farine T80
- 10 g de fécule de tapioca (optionnel)
- 1 cc de sel fin
- 2 généreuses cc de pesto d'ail des ours (je mixe simplement des feuilles d'ail des ours avec de l'huile d'olive) ou de pesto aux herbes de votre choix, ou pas de pesto du tout
Le gratin :
- les tiges d'une botte d'asperges blanches ou vertes (et les têtes aussi, si vous savez pas quoi faire d'autre avec)
- 250 à 300 ml de lait végétal non sucré (j'ai utilisé du lait d'avoine)
- 2 cs d'huile d'olive
- 3 cs de farine de blé ou de riz
- sel, poivre, noix de muscade au goût
- fromage végétal pour gratiner (optionnel)
- levure maltée

Faites cuire les pommes de terre ENTIÈRES et NON PELÉES dans de l'eau bouillante, jusqu'à ce qu'elles soient tendres. Pour des pommes de terre de taille moyenne, il faut compter 15 à 20 minutes.

Laisser tiédir jusqu'à ce qu'elles soient manipulables, puis les peler et les écraser en purée avec le sel et le pesto dans un saladier. Ajouter la farine et la fécule progressivement, en les incorporant à la fourchette. Quand la pâte devient trop épaisse, continuer à la travailler à la main jusqu'à obtenir une boule de pâte souple et homogène.

Prélever un quart de pâte, le rouler en un long boudin sur un plan de travail fariné, et découper en tronçons de taille identique. Attention, les gnocchis gonflent à la cuisson, tenez-en donc compte pour les former selon la taille qui vous convient. On peut rouler les gnocchis sous les dents d'une fourchette pour leur donner leur rayures caractéristiques, mais c'est totalement optionnel et dans cette recette, la forme des gnocchis n'a aucune importance. Placer les gnocchis déjà formés sur une planche ou un plan de travail bien fariné pour ne pas qu'ils collent.

Une fois les gnocchis formés, faire bouillir une casserole d'eau. Saler lorsque l'ébullition est atteinte. Plonger les gnocchis dans l'eau, en plusieurs fois et en remuant délicatement le contenu de la casserole avec une cuillère en bois pour éviter qu'ils ne collent entre eux (j'ai fait 3 cuissons). Les gnocchis sont cuits lorsqu'ils remontent en flottant à la surface. Les retirer avec une écumoire et les déposer dans un plat à gratin. Arroser d'un filet d'huile et mélanger délicatement pour ne pas qu'ils collent.

Réserver environ 300 ml d'eau de cuisson des gnocchis.

Peler les tiges des asperges pour éliminer les fibres dures, et les couper en petits tronçons de 5 mm.

Porter l'eau de cuisson réservée à ébullition. Y faire cuire les asperges pendant environ 7 minutes, jusqu'à ce qu'elles soient tendres. Récupérer les asperges avec une écumoire et les ajouter aux gnocchis. Conserver l'eau de cuisson.

Verser l'eau de cuisson des asperges dans un verre doseur, et ajouter du lait végétal pour obtenir un total de 500 ml de liquide.

Faire chauffer l'huile d'olive dans une casserole, y ajouter la farine d'un coup et bien mélanger à l'aide d'une cuillère en bois pour former une pâte. Laisser dorer quelques minutes en mélangeant.

Versez progressivement le mélange lait végétal + eau de cuisson, en fouettant bien pour éviter les grumeaux. Laisser épaissir la béchamel sur feu doux. Attention, la sauce ne doit pas être trop compacte car elle épaissira encore lors de la cuisson au four. Assaisonner au goût de sel, poivre et noix de muscade. Verser sur les gnocchis et les asperges et bien mélanger.

Répartir du fromage végétal à la surface du gratin, et parsemer de levure maltée. Faire gratiner au four à 180° pendant 20 minutes.





Wild garlic-flavoured gnocchis and asparagus casserole {vegan, soy-free option, nut-free option}
Serves 4 :
For the gnocchis :
- 400 g waxy potatoes (you can use old, wrinkled potatos that you forgot in the back of your pantry, they work perfectly well for this!)
- 100 g all purpose flour
- 1 tsp tapioca starch (optional)
- 1 tsp fine sea salt
- 2 heaped tsp wild garlic pesto (I just blend wild garlic with olive oil) or another herb pesto of your choice, or no pesto at all
For the casserole :
- the stems of 1 bunch of white or green asparagus (you can use the tops too if you don't know what to cook with them!)
- 250 to 300 ml unsweetened plant milk (I used oat milk)
- 2 tsp olive oil
- 3 tsp all purpose flour
- salt, pepper and nutmeg to taste
- vegan cheese of your choice (optional)
- nutritional yeast

Boil the potatoes, whole and unpeeled, until soft. Medium potatoes take about 20 minute. Drain and leave to cool.

When cool enough to handle, peel and mash in a wide bowl with the salt and pesto. Add the flour and starch gradually, mixing with a fork. When the dough becomes too thick to be manipulated with a fork, knead until you get a ball of soft dough.

Take 1/4 of the dough and shape into a long roll onto a floured countertop. Cut the roll into pieces and put them on a floured tray so that they don't stick. Keep in mind taht the gnocchis will puff when cooking, so shape them a bit smaller that you want them to be. You can give them their typical shape and stripes using a fork (either use the fork to roll them on the countertop, or make small balls and push them on top of the fork), but it is totally optional in this recipe as they will be drowned in bechamel sauce anyway!

Boil the gnocchis in a large pot of salted water. Dont cook too many at a time or the will stick together. Also, to prevent them from sticking, stir gently the water with a wooden spoon when you drop the gnocchis in the water. They are ready when they float on top of the water. Remove them with a slotted spoon and place in a casserole dish. Drizzle with a bit of olive oil and toss gently to prevent sticking. Repeat until all he gnocchis are cooked. Reserve about a cup of cooking water.

Peel the asparagus stems to remove the tough fibers. Slice into 1/2 inch pieces. Boil in the reserved cooking water, for about 7 minutes, until tender. Remove with a slotted spoon and add to the gnocchis. Reserve cooking water.

Pour the cooking water in a measuring glass, and add milk until you get 2 cups of liquid.

Heat the olive oil in a pot on medium-high heat. Add the flour and stir to make a paste. Let cook a few minutes, until golden. Add the milk mixture gradually, whisking vigorously to avoid the formation of lumps. When all the milk has been added, cook on low heat, stirring, until it thickens and coats a spoon. Season to taste with salt, pepper and nutmeg.

Pour the bechamel sauce over the gnocchis and asparagus and toss to coat. Sprinkle with cheese and nutritional yeast. Bake for 20 minutes at 180°C (350F), until golden on top.

mercredi 7 mars 2018

Lasagnes au chou rouge // Red cabbage lasagna

Elle en a pas marre de manger du chou la dame?... Eh bien, pas encore, non. De toute façon, c'est pas vraiment comme si j'avais le choix, puisque je prends ce qu'on me donne à l'AMAP! C'est certes un vrai défi de cuisiner tout ce chou, mais au moins ça me force à faire preuve de créativité en cuisine, et ça c'est plutôt chouette ! Je découvre avec surprise que les choux sont extraordinairement versatiles, ils se marient avec de nombreuses saveurs que je n'aurais pas spontanément associées avec ces légumes (j'ai par exemple testé cet incroyable curry de chou et pommes de terre récemment et c'est un vrai délice!), et ils peuvent se cuisiner de mille façons différentes. 



La preuve avec ces lasagnes au chou rouge, un plat auquel je n'aurais jamais songé si une lectrice ne me l'avait pas suggéré sur Instagram. La recette qu'elle m'a proposé était un peu différente, il me semble que le chou était cuit avec du curry et agrémenté de feta, mais moi j'avais envie de quelque chose plus "classique", avec de la sauce tomate et de l'origan (pis de toute façon chéri aime pas la feta, même en version végétale!).


Le résultat est vraiment bluffant, on ne croirait pas que ces lasagnes contiennent du chou. Mais c'est quoi l'intérêt alors, si on sent pas le goût d'un des principaux ingrédients, me direz-vous? Et bien l'intérêt, c'est que quand, comme moi, on en est à son septième chou en six semaines (et encore, je ne compte pas les choux de Bruxelles ni les bouquets de chou kale dans le tas!), et je vous promets que je n'exagère rien, on est bien content d'avoir une recette où on peut planquer un peu le machin. Ben oui hein, c'est justement en ne mangeant pas que des trucs qui goûtent franchement le chou que j'arrive à survivre à cette avalanche de crucifères sans perdre ma santé mentale! Et puis c'est toujours utile ce genre de recette qui permet d'intégrer plus de légumes dans ses assiettes ni vu ni connu, non? ;)


Lasagnes au chou rouge {végétalien, sans noix, option sans soja}
Pour 4 personnes :
- 450 g de chou rouge (environ une moitié de chou)
- 100 g de champignons de Paris
- 1 oignon jaune
- 2 gousses d'ail
- 1 boîte de pulpe de tomate
- 1/2 cc d'origan
- 1/2 cc de thym
- 1 cs de vinaigre balsamique
- sel, poivre au goût
- pâtes à lasagnes (du commerce ou maison)
- 20 cl de crème végétale de votre choix ou de sauce béchamel végane (recette ici)
- 2 cs de levure maltée
- huile d'olive

Pelez l'oignon et coupez-le en lanières. Frottez les champignons avec un torchon sec pour éliminer la terre s'il y en a, et tranchez-les finement. Retirez le coeur du chou rouge et détaillez-le en fines lanières. Pelez et émincez finement l'ail.

Dans une grande poêle, faites chauffer de l'huile d'olive, puis ajoutez le chou et l'oignon. Laissez revenir à feu moyen pendant une dizaine de minutes, puis ajoutez un demi verre d'eau, couvrez et laissez cuire à l'étouffée.

Une fois l'eau évaporée (au bout de 15 min environ), ajouter l'ail, les herbes aromatiques et le vinaigre balsamique, et remuez bien. (Profitez-en alors pour observer le spectaculaire changement de couleur du chou sous l'effet de l'acidité, et dites vous que la chimie, c'est cool ;)

Ajoutez les champignons et laissez cuire 5 a 10 minutes supplémentaires, jusqu'à ce qu'ils aient réduit.

Versez la tomate, et laissez mijoter à couvert et à feu doux pendant 10 à 15 minutes, jusqu'à ce que la sauce ait épaissi et que le chou soit tendre. Rectifiez l'assaisonnement.

Déposez une couche de crème végétale ou de béchamel au fond d'un plat à four rectangulaire. Recouvrez de pâtes à lasagnes, puis d'une couche de garniture au chou, puis alternez les pâtes et le chou jusqu'à épuisement de la garniture (je fais généralement 3 couches de chou). Terminez par une couche de pâtes, versez le restant de crème ou de béchamel, et saupoudrez de levure maltée.

Enfournez pour 20 minutes à 180°C. Servez chaud accompagné de crudités (pourquoi pas avec une petite salade de chou? ;)


Red cabbage lasagna {vegan, nut-free, soy-free option}
Serves 4 :
- 450 g red cabbage (about half a red cabbage head)
- 100 g button mushrooms
- 1 yellow onion
- 2 cloves garlic
- 1/4 tsp oregano
- 1/4 tsp thyme
- 1 tbsp balsamic vinegar
- 1 can diced tomatoes
- salt and pepper to taste
- lasagna sheet
- 20 cl (1/4 cup) vegan creamer of choice or vegan bechamel sauce (recipe here)
- 2 tbsp nutritional yeast
- olive oil

Peel the onion and garlic. Scrub the mushrooms with a clean and dry cloth to remove dirt. Thinly slice the onion, mushrooms and cabbage. Finely chop the garlic.

Heat 2 tbsp olive oil in a large pan on medium heat. Add the onion and cabbage and cook for 10 minutes, stirring occasionally.

Add 10 cl (1/4 cup) water, cover the pan and let cook 15 minutes, until all the water evaporates.
Add the garlic, herbs and vinegar, and stir well. The cabbage will turn to a lovely pink colour because of the acidity of the vinegar (science is awesome!).

Add the mushrooms and cook for 5 to 10 more minutes, until reduced.

Add the diced tomatoes, cover the pan and simmer on low heat for 10 to 15 minutes, until the sauce has thickened a bit and the cabbage is soft. Taste and adjust the seasoning.

Spread a thin layer of vegan creamer or bechamel sauce on the bottom of a rectangular dish. Cover with lasagna sheets, then 1/3 of the cabbage mixture, then alternate the pasta and filling twice again. End with a layer of pasta, then pour the remaining creamer or bechamel sauce on top and sprinkle with nutritional yeast.

Bake for 20 minutes at 180°C (350F). Serve hot with a side of crudités.