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jeudi 6 juin 2019

Curry de blettes et pois chiches // Swiss chard and chickpea curry

Vous connaissez l'histoire de la nana qui attend qu'il fasse à nouveau grand soleil et 30°C pour poster une recette de curry croisé avec une soupe de nouilles ? Ben c'est moi. Pour ma défense, je pourrais m'avaler un bol de ramen par n'importe quelle température ! (Et pour ma défense bis, alors que j'avais rédigé cet article quelques jours auparavant sous une chaleur écrasante, on a eu un gros orage la nuit dernière qui a bien fait chuter les températures, donc on peut à nouveau envisager de manger autre chose que de la salade. Si ça c'est pas une coïncidence parfaite...). Cependant, si l'idée d'une soupe en cette saison ne vous emballe pas, vous pouvez réduire la quantité de bouillon dans la recette pour obtenir un curry plus épais à à servir avec une céréale ou des pains plats ou pains vapeur. Mais en tout cas ne passez pas a coté de cette recette qui pourrait bien changer votre vision des blettes!


Faut dire que c'est pas un légume super glamour à la base, j'ai personnellement eu beaucoup de mal à l'apprivoiser, mais maintenant que c'est fait, j'adore ça! Je dois l'idée de cette recette à ma mère, qui m'a un jour parlé d'un curry blettes/pois chiches qu'elle avait cuisiné quelques temps auparavant. Là où c'est marrant, c'est qu'en fait l'idée lui était venue après un curry que j'avais fait lors d'une de mes visites chez mes parents, et dans lequel j'avais mis des blettes cueillies dans le jardin de ma grand-mère, où elles poussent en abondance (ma copine Délia vous confirmera que ça pousse tout seul!). Ma mère avait adoré ce plat alors qu'elle n'est pourtant pas une grande amatrice de blettes, et depuis elle les cuisine régulièrement en curry! Donc si ce n'est pas un légume qui vous fait rêver, je vous suggère de retenter quand même le coup avec du lait de coco et des épices, vous m'en direz des nouvelles !



Ici, j'avais en tête un plat assez liquide pour pouvoir être mangé avec des nouilles de blé ou de riz (ou pourquoi pas des raviolis asiatiques), sur une base d'échalote, gingembre, citronnelle et poudre de curry jaune, et je voulais que la saveur du lait de coco soit présente sans non plus être prédominante. On saupoudre d'une bonne dose d'herbes fraîches, de graines et/ou de cacahuètes concassées, d'un trait de jus de citron vert, et pour les plus téméraires de piment frais, et c'est parti pour la transpiration dégustation ;)



Curry de blettes et pois chiches {végétalien, sans gluten, sans noix, option sans soja}
Pour 4 personnes :
- 4 ou 5 tiges de blettes (cotes et feuilles)
- 250 g de pois chiches cuits
- 1 échalote
- 1 gousse d'ail
- 1 morceau de gingembre frais dee la taille de la gousse d'ail
- 1 tige de citronnelle
- 1 piment thaï frais (optionnel)
- 1 cs de curry en poudre
- 200 ml de lait de coco
- 500 ml de bouillon de légumes
- 1 à 2 cs de sauce soja (sans gluten si besoin, pour une version sans soja utiliser de la sauce coco aminos ou simplement du sel)
- 1 à 2 cs de sucre
- huile végétale neutre
Pour servir, au choix :
- nouilles ou céréale cuite au choix
- jus de citron
- herbes fraîches (coriandre, oignon nouveau, basilic thaï)
- cacahuètes ou graines toastées et concassées
- copeaux de noix de coco toastés
- huile de sésame
- citron vert
- sauce piquante ou piment frais

Peler l'échalote, l'ail et le gingembre. Retirer les premières feuilles externes de la branche de citronnelle ainsi que le haut de la tige pour ne garder que la partie tendre du bulbe. Si vous le souhaitez, épépinez le piment.

Émincer finement le tout ou réduire en pâte dans un mixeur.

Séparer les côtes et les feuilles des blettes. Découper les côtes en tronçons d'environ 1 cm et hacher grossièrement les feuilles.

Faire chauffer 1 cs d'huile dans une casserole et y faire revenir le mélange à l'échalote à feu moyen, jusqu'à obtenir une légère coloration.

Ajouter le curry, bien mélanger et faire revenir 1 minute.

Verser le bouillon de légumes et bien gratter le fond de la poêle pour décoller les sucs de cuisson. Ajouter le lait de coco et mélanger. Goûter et assaisonner avec de la sauce soja et du sucre selon votre goût. Porter à ébullition.

Quand le bouillon bout, ajouter les cotes de blettes. Couvrir et laisser mijoter jusqu'à ce qu'elles soient tendres.

Une fois les côtes de blettes cuites, ajouter les feuilles et les pois chiches. Laisser mijoter encore quelques minutes pour attendrir les feuilles.

Rectifier l'assaisonnement et servir avec les garnitures désirées.



Swiss chard and chickpea curry {vegan, gluten-free, nut-free, soy-free option}
Serves 4 :
- 4 or 5 Swiss chard stems (with leaves)
- 250 g cooked chickpea
- 1 shallot
- 1 clove garlic
- a piece of fresh ginger (roughly the same size as the garlic clove)
- 1 lemongrass stalk
- 1 fresh bird eye chili (optional)
- 1 tbs curry powder
- 200 ml (approx. 1 cup) coconut milk
- 500 ml (approx 2 cups) vegetable stock
- 1 to 2 tbsp soy sauce (GF if need be, for a soy-free version use coconut aminos or salt)
- 1 to 2 tbsp sugar
- neutral vegetable oil
To serve (suggestions) :
- cooked noodles or grain of your choice
- fresh herbs (cilantro, scallions, Thai basil)
- roasted and chopped peanuts or seed of choice
- toasted coconut flakes
- sesame oil
- hot sauce or sliced bird eye chili
- lime juice

Peel the shallot, garlic and ginger. Remove the outer leaves of the lemongrass stalk and cut out the top, leaving only the tender bulb. If desired, remove the seeds from the chili.

Finely chop all the ingredients above or blend to a paste.

Separate the chard stems from the leaves. Slice the stems in 1cm (1/2 inch) pieces and roughly chop the leaves.

Heat 1 tbsp oil in a pot and cook the shallot mix on medium heat, until slightly golden. Add the curry powder, stir and cook for 1 minute.

Pour the vegetable stock in, scraping the bottom bits into the pan. Add the coconut milk and stir, taste and adjust the seasoning with soy sauce and sugar, then bring to a boil.

Add the chopped stems, cover and simmer on medium heat until the chard is tender.

Add the leaves and chickpea and cook a few more minutes, until the leaves are wilted.

Adjust the seasoning and serve with your choice of toppings.

jeudi 5 juillet 2018

Conchiglioni farcis aux épinards et tofu fumé, sauce a la carotte // Spinach and smoked tofu stuffed conchiglionis with carrot sauce

J'ai un ami hyper malchanceux. Je ne sais pas ce qu'il a fait dans une vie antérieure pour mériter ça, mais il lui arrive toujours des trucs incroyables. Le bon côté de la chose, c'est qu'il a toujours plein d'aventures complètement dingues à nous raconter, et qu'on rigole bien tous ensemble face à ses récits abracadabrants! Heureusement, son karma essaie de se rattraper un peu par moments, et il lui arrive d'avoir des coups de chance bien mérités.


Une fois, il a gagné un séjour à Barcelone, avec billets de train et hôtel payés pour 2 personnes. Comme il ne savait pas vraiment avec qui y aller, et que, de plus, il est d'une gentillesse hors du commun (vraiment, c'est à se demander pourquoi la malchance s'acharne sur lui, il ne le mérite absolument pas!), il a proposé de nous offrir son lot, pour que chéri et moi passions un weekend à deux dans la capitale de la Catalogne. On a refusé ce deal, ou disons plutôt qu'on lui en a proposé un différent : prendre un troisième billet de train et magouiller avec l'hôtel pour pouvoir profiter tous les trois du séjour !


Au cours du weekend, on est tombés sur un resto végéta*ien, le Vegetalia, qui proposait ce jour-là des raviolis au tofu fumé et kale avec une sauce aux carottes. On avait tous les trois choisi ce plat et on l'avait beaucoup apprécié, donc je m'étais dit que j'allais le reproduire chez moi. Comme je suis parfois lente a la détente, j'ai gardé l'idée dans un coin de ma tête pendant pas loin de 3 ans (notre séjour a en effet eu lieu lors du weekend de la Toussaint en 2015!) avant de passer enfin à l'action ! Vous n'imaginez pas combien je suis contente de vous proposer cette recette aujourd'hui, après tout ce temps à y songer!


Pour simplifier un peu la préparation, j'ai opté pour des conchiglioni à farcir, mais si vous êtes motivés vous pouvez bien entendu vous lancer dans la confection de raviolis ! Pour la farce, vous pouvez utiliser différents légumes : épinards, kale, mais aussi feuilles de blettes, fanes de radis ou de betteraves (ou même de navets mais moi je les trouve très amères donc melangez-les à autre chose).


Conchiglioni farcis aux épinards et tofu fumé {végétalien, sans noix}
Pour 4 personnes :
- 250 g de conchiglioni
- 300 g d'épinards (ou kale, feuilles de blettes, fanes de betteraves ou de radis)
- 75 à 100 g de tofu fumé
- 1 grosse échalote
- 1 gousse d'ail
- 200 g de carottes
- 20 cl de lait végétal
- 10 cl de bouillon de légumes
- sel, poivre, muscade au goût
- huile végétale

Faire blanchir les épinards grossièrement hachés dans un grand volume d'eau pendant 3 minutes. Égoutter et essorer pour retirer l'excédent d'eau. Hacher finement.
Émincer l'ail et l'échalote. Faire dorer quelques minutes dans un peu d'huile, puis ajouter les épinards et bien mélanger.

Émietter le tofu et ajouter aux épinards. Assaisonner au goût avec sel, poivre et muscade et cuire quelques minutes supplémentaires. Réserver. La farce peut être préparée quelques jours à l'avance et conservée au frigo.

Faire cuire les pâtes selon les instructions du paquet. Égoutter et réserver.

Découper les carottes en rondelles de 2 mm d'épaisseur et mettre dans une petite casserole avec 10 cl de lait végétal et 10 cl de bouillon de légumes. Faire cuire à l'étouffée jusqu'à ce que les carottes soient tendres. Ajouter le reste de lait végétal et mixer le contenu de la casserole pour obtenir une sauce lisse. Assaisonner de sel et poivre au goût. Ajouter de l'eau ou du lait végétal au besoin selon la texture désirée.

Quand les pâtes sont suffisamment tièdes pour être manipulées, les farcir d'une cuillerée de farce.
Verser la sauce dans une poêle suffisamment grande pour contenir les conchiglioni. Déposer les pâtes farcies par dessus et réchauffer à feu moyen, à couvert. Servir les conchiglioni nappés de sauce.


This dish is inspired by a plate of raviolis I ate in Barcelona (at Vegetalia) about 3 years ago. I've been clinging to the idea of recreating them even since and I'm so glad I finally did ! I used conchiglioni to simplify the recipe but if you want to make raviolis instead, just go ahead ;)

Spinach and smoked tofu stuffed conchiglioni with carrot sauce {vegan, nut-free}
Serves 4 :
- 250 g dried conchiglioni pasta
- 300 g spinach (or kale, Swiss chard leaves, radish or beet greens, or even turnips green but I think that they have a bitter taste so I'd rather mix them with other greens)
- 75 to 100 g smoked tofu
- 1 big shallot
- 1 garlic clove
- 200 g carrots
- 20 cl unsweetened plant-based milk
- 10 cl vegetable broth
- salt, pepper, grated nutmeg to taste
- olive oil

Clean the greens, chop coarsely and blanch in boiling water for 3 minutes. Drain and squeeze to remove excess water. Chop finely.

Heat about 1 tbsp olive oil in a pan and add the peeled and minced shallot and garlic clove. Cook on medium heat until the shallot becomes translucent, then add the chopped greens. Stir well.

Add in the crumbled tofu, season to taste with salt, pepper and nutmeg. Toss well and remove from fire. The stuffing can be made several days ahead and kept in the fridge.

Cook the pasta according to the package instructions. Drain and leave to cool.

Scrub the carrots, slice in coins (2 mm thick) and place in a small saucepan with 10 cl milk and 10 cl broth. Cover and cook on medium-low heat until the carrots are soft. Blend into a sauce with the remaining milk. Season to taste with salt and pepper. You can add more liquid to the sauce if it's too thick to your taste.

When the conchiglioni are cool enough to handle, stuff them with a spoonful of stuffing.

Pour the carrot sauce into a pan big enough to fit all the conchiglioni. Place the stuffed conchiglioni on top of the sauce, cover and heat on medium heat until everything is warm. Serve the conchiglioni with sauce spreaded on top.

Kalam polo shirazi : riz iranien au chou rave et aux herbes // Kalam polo shirazi : iranian rice casserole with kohlrabi and herbs

Hééé, mais oui, voilà que pour ma première recette de l'été, le chou est de retour! Vous vous y attendez pas à celle-là hein? À vrai dire, moi non plus... Après plusieurs mois à en bouffer à toutes les sauces, grâce à nos paniers AMAP qui nous fournissaient copieusement, j'ai accueilli les légumes de printemps avec soulagement. Enfin, on allait pouvoir passer à autre chose ! J'ai compris à ce moment-là pourquoi les Allemands et les Alsaciens appréciaient autant les asperges, au point de placarder des panneaux annonçant leur arrivée sur les devantures de restaurants, de supermarchés, sur le bord de la route, et d'en vendre à peu près partout. Un véritable culte! Il faut dire que quand vous mangez du chou de novembre à avril, et qu'un autre légume débarque enfin sur le marché, vous l'accueillez comme le messie et vous en mangez des kilos comme si votre vie en dépendait, au cas où ce soit un rêve et que vous vous réveilliez soudain devant un plat de choucroute !


On a donc passé quelques semaines sans le moindre crucifère dans notre panier, et plus l'été approchait, plus le souvenir des kilos de chou ingurgités au cours de l'hiver s'éloignait (même s'il me reste encore l'équivalent d'un spécimen et demi au congélateur...). Sauf que... J'ignorais qu'il existait du chou de printemps ! Et notre AMAP s'est fait une joie de nous en refiler, c'est à croire qu'après deux mois de sevrage, les Alsaciens ont à nouveau besoin de leur dose de choucroute... On s'est donc retrouvés avec du chou pointu sur les bras, mais aussi au chou rave, LE légume alien par excellence. Et autant le chou pointu, j'ai désormais plein d'idées pour le préparer après l'entrainement intensif de cet hiver, pour le chou rave, je sèche... À part la soupe (plat qui ne me fait absolument pas envie en ce moment) ou la salade (mais on est d'accord que c'est clairement pas la bonne solution pour se farcir 3 kg de chou rave), je n'ai absolument aucune idée de ce qu'on peut faire avec ce légume. J'ai testé cette recette de pizza, ainsi que des frites et des rostis en mélange avec des pommes de terre, et j'ai réalisé un truc : le chou rave cuit, c'est pas ce que je préfère... Pourtant j'avais mangé une délicieuse soupe en Allemagne, au goût très doux, mais là je ne retrouve pas du tout cette saveur. On est entre le chou et le navet, et comme je déteste ce dernier, vous imaginez bien que je suis bien embêtée avec mes choux raves...


Ma solution dans ce genre de cas, c'est de miser sur les cuisines du monde, et en particulier celles qui utilisent plein d'épices, histoire de planquer un peu les machins que j'aime pas trop au milieu d'autres saveurs. Sauf que je ne savais absolument pas quels pays cuisinent le chou rave. Et puis je suis tombée sur la recette que je vous propose aujourd'hui, complètement par hasard. En fait, c'est en cherchant une recette de kimchi de radis (là aussi, on en a eu la dose!) que je suis tombée sur ce post donnant des idées pour cuisiner le chou. Or, comme je disais plus haut, il m'en reste encore un et demi au congélateur donc je me suis dit que toute nouvelle recette était bonne à prendre. C'est ainsi que j'ai découvert l'existence du kalam polo, un plat Iranien à base de riz, de chou et de boulettes ou de morceaux de viande. J'étais déjà très contente d'avoir un nouveau moyen d'écouler un peu de notre nouveau légume préféré (ahem...), mais alors quand j'ai découvert qu'il existait des variantes à base de chou rave, j'ai fait une petite danse de la joie! Enfin, j'allais pouvoir me débarrasser de la bête! Comme je n'ai trouvé aucune version française (et végane!) de cette recette, j'ai décidé de faire un post ici! D'après mes recherches, il existe deux façons de préparer le kalam polo : une avec une garniture parfumée à la tomate et aux épices, l'autre aux herbes (basilic, aneth et estragon ou sariette, parfois persil, j'ai choisi d'utiliser ce dernier car je ne trouvais pas les autres), cette dernière étant systématiquement employée dans les recettes à base de chou rave. Je testerai donc la version à la tomate avec du chou blanc une autre fois (et vous n'échapperez probablement pas à la recette ;) )


Pour véganiser ce plat, j'ai simplement utilisé du seitan à la place de la viande. J'avais d'abord imaginé faire des boulettes de protéines de soja texturées, mais je n'en avais plus, alors je me suis rabattue sur le seitan. J'en fais très rarement, et mon taux de réussite est variable, donc j'avoue que j'avais un peu peur de choisir cette option. Mais j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai appliqué plusieurs conseils lus à droite à gauche, à savoir : bien pétrir la pâte, ne pas faire bouillir l'eau de cuisson mais la laisser tout juste frémir, cuire longuement et laisser le seitan cuit reposer 24h dans son bouillon avant utilisation. Et ce fut une vraie réussite, mon seitan était moelleux sans être spongieux, et bien parfumé, je pense avoir surmonté mes peurs ;) Comme c'est quand même assez long à faire, ce serait dommage d'en préparer une petite quantité juste pour cette recette, donc je vous donne le double des proportions. (bon OK j'avoue, en vrai j'ai vu trop gros quand j'ai testé la recette, mais j'étais bien contente d'avoir du rab!) Vous pouvez conserver le reste de seitan pendant une semaine au frigo dans son bouillon, ou bien le congeler égoutté. Pour vous donner des exemples d'utilisation avec le reste, j'en ai fait une partie façon kebab (coupé en petites lamelles, marinées dans un mélange d'huile d'olive, cumin, coriandre en poudre, paprika et poivre puis sautées à la poêle et mangées en sandwich avec des crudités et une sauce blanche), et une autre à la crème et à la moutarde. Ou, bien sûr, vous pouvez faire une seconde portion de ce plat, si vous être fan de chou rave ;)


Kalam polo shirazi - cocotte de riz Iranienne au chou rave et herbes fraîches {végétalien, sans noix, option sans soja}
Seitan :
- 150 g de gluten
- 30 g de poudre d'amandes
- 1 cs de levure maltée
- 1/2 oignon
- 1/2 cc de curcuma
- 1/4 cc de poivre
- 1/2 cc d'ail moulu
- 160 ml d'eau chaude
- 2 cs de sauce soja (ou 1 cs de poudre de bouillon de légumes)
Bouillon de cuisson :
- 1,5 l d'eau
- 1 cs de bouillon de légumes en poudre ou 1 cube (ou directement 1.5 l de bouillon de légumes maison)
- 1 cs de miso brun (ou 1/2 cc de sel)
Cocotte de riz :
- 250 g de riz long
- 1 chou rave d'environ 500 g
- 1/4 cc de curcuma
- le jus d'un demi citron
- 2 à 3 cs de basilic frais haché
- 2 à 3 cs de persil frais haché (ou d'estragon ou de sariette)
- 1 cc d'aneth séché ou 1 cs d'aneth frais haché
- 1 pincée de filaments de safran
- huile d'olive
- sel et poivre
Pour servir : yaourt nature, pickles ou légumes lactofermentés

La veille, préparer le seitan : mélanger tous les ingrédients secs dans un saladier. Mélanger les ingrédients humides dans un verre à bec verseur. Râper l'oignon et l'ajouter aux ingrédients humides. Verser progressivement les ingrédients humides dans le saladier, en mélangeant à la fourchette pour bien incorporer. Quand la pâte devient trop élastique pour être mélangée à la fourchette, pétrir à la main jusqu'à obtenir une boule homogène.

Déposer le seitan sur un plan de travail et pétrir pendant une dizaine de minutes.
Mélanger les ingrédients du bouillon de cuisson et porter à ébullition. Réduire le feu pour que le bouillon de cuisson frémisse.

Découper le seitan en petits morceaux de la taille d'une cerise et les plonger dans le bouillon de cuisson. (Vous pouvez essayer de former des boulettes pour être plus fidèle à la recette originale mais le seitan garde rarement sa forme s'il n'est pas contraint dans un film étirable ou tissu. Mes boulettes ont pris des formes totalement biscornues à la cuisson mais ça ne change évidemment rien au goût !)
Laisser cuire 1h à 1h30 à frémissement, puis laisser refroidir le seitan dans son bouillon pendant 24h.

Le lendemain, mettre le riz à tremper dans de l'eau salée pendant 1h.

Mettre les filaments de safran dans un verre et verser 10 cl d'eau chaude par dessus. Laisser infuser.
Peler le chou rave et le découper en frites.

Faire chauffer de l'huile dans une poêle et y faire revenir le chou rave avec le curcuma et un peu de sel. Quand il commence à s'attendrir et à dorer, ajouter le jus de citron. Poursuivre la cuisson jusqu'à ce que le chou soit tendre.

Prélever environ la moitié du seitan (le reste de garde 1 semaine au frigo dans son bouillon, ou plusieurs mois au congélateur, égoutté) et la faire revenir dans un peu d'huile, jusqu'à ce que les morceaux soient dorés.

Porter une casserole d'eau non salée à ébullition. Égoutter le riz et le verser dans la casserole. Cuire 7 minutes et égoutter. Le riz doit être al dente.

Replacer la casserole vide sur le feu. Y verser 1 cs d'huile, puis repartir la moitié du riz dans le fond de la casserole, ajouter le tiers des bâtonnets de chou rave, le seitan et les herbes fraîches, puis recouvrir du reste de chou rave, et à nouveau de riz. Ajouter à nouveau une cuillère à soupe d'huile sur le dessus et verser l'infusion de safran dans la casserole.

Recouvrir la casserole d'un torchon propre, poser le couvercle par dessus, et laisser cuire 20 minutes à feu très doux. Mélanger et servir, accompagné de yaourt et de légumes lactofermentés si vous le souhaitez.


Vegan kalam polo shirazi - Iranian rice casserole with kohlrabi {vegan, nut-free, soy-free option}
Seitan : (makes extra, see notes)
- 150 g gluten powder
- 30 g almond flour
- 1 tbsp nutritional yeast
- 1/2 onion
- 1/2 tsp turmeric powder
- 1/4 tsp freshly cracked black pepper
- 1/2 tsp garlic powder
- 160 ml warm water
- 2 tbsp soy sauce (or 1 tbsp vegetable broth powder)
Broth :
- 1.5 l water
- 1 tsp vegetable broth powder ou 1 cube (or directly 1.5l vegetable broth)
- 1 tbsp barley miso paste (or 1/2 tsp salt)
Rice casserole :
- 250 g long grain rice
- 1 kohlrabi (approx. 500g)
- 1/4 tsp turmeric powder
- the juice of 1/2 lemon
- 2 to 3 tbsp fresh basil, chopped
- 2 to 3 tsp fresh parsley, chopped (or taragon or savory, I couldn't find any of them)
- 1 tsp dried dill or 1 tbsp fresh
- 1 pinch saffron threads
- olive oil
- salt and pepper
To serve : unflavoured soy yoghurt, pickles or lactofermented vegetables

The day before, make the seitan : combine all the dried ingerdients in a wide bowl. Combine wet ingredients in a jar. Grate the onion and add to the wet ingredients.

Gradually add the wet ingredients into the dried, stirring with a fork to incorporate, then keand for about 10 minutes.

Combine the ingredients for the broth in a saucepan. Bring to a boil, then reduce to a simmer. 

Cut the seitan in pieces the size of a cherry. You can try to form balls with them but they probably won't hold their shape while cooking, at least mine didn't. Put the seitan pieces into the broth and simmer for 1 to 1.5 hour. Let the seitan rest in its broth overnight before using.

The next day, soak your rice for 1 hour into cold salted water. Grind the saffron threads, place in a glass and cover with 10 cl hot water.

Meanwhile, peel the kohlrabi and cut into fries. Heat 1 tbsp oil in a pan and cook the kohlrabi fries on medium heat, flipping regularly. Season with turmeric powder. When the fries start to soften and to brown on the sides, add the lemon juice. Continue to cook until soft. Reserve into a plate.

In the same pan, heat 1 tbsp oil and sauté half oh the drained seitan until golden.

Bring a pot of unsalted water to a boil. Add the draine rice and cook for 7 minutes, then drain. The rice should be slightly undercooked.

Wipe the pot and place back on low heat. Add 1 tbsp oil, then spread half the rice in the bottom. Cover with most of the kohlrabi fries, the seitan, the herbs, then the remaining kohlrabi fries, and spread the remaining rice on top. Drizzle with another tbsp oil, then with the saffron water.

Place a towel on top of the pot, then place the lid on and cook on low heat for 20 minutes.

Stir and serve with yoghurt and pickles or lactofermented veggies.

Notes : Because seitan is quite time consuming to make, I doubled the quantities so that you can have leftovers. You can store them up until 1 week in its broth in the fridge or several months in the freezer, drained. Here is how I used my leftovers : half was made into kebab "meat" by marinating it in oil, cumin, coriander, paprika, onion powder and pepper, then sauteed and served into a sandwich with crudités and yoghurt sauce. The other half was sauteed and served with a vegetable cream and mustard sauce, with a side of rice.

jeudi 24 mai 2018

Salade de pâtes, radis et roquette // Pasta, radish and arugula salad

Voici une recette que je n'avais pas du tout prévu de publier ici. Non, cette semaine, j'aurais dû vous poster mon tiramisu au citron. Mais deux choses se sont mises en travers de mon chemin : mon PC qui a passé 2 soirées à se mettre à jour, retardant ainsi la date de publication prévue, et mon application Blogger, qui a mal synchronisé avec mon PC, me faisant perdre les 3/4 de mon article que j'avais mis des heures à rédiger (la faute à une inspiration fluctuante). Face à la disparition de la plupart de mon texte, je vous avoue que j'ai eu sérieusement les chocoboules et que je n'ai pas trouvé la motivation de tout recommencer. Mais rassurez-vous, je m'y mets à nouveau ce weekend et le post sera prêt pour la semaine prochaine !



Je n'avais pas spécialement prévu de plan B car je suis en flux tendu sur mes articles en ce moment, et puis, quelques jours plus tôt, j'ai improvisé une petite salade de pâtes pour le bento de chéri. Après avoir été inondés de chou à l'AMAP, nous croulons à présent sous les asperges, les radis, la salade et la roquette. Si je n'ai aucun problème pour écouler les premières en variant les recettes, pour les trois autres, c'est un peu plus compliqué. Je me contente bien souvent de les manger en accompagnement, avec un peu de vinaigrette, tout en sachant dans un coin de ma tête que je pourrais faire un peu mieux que ça. C'est donc de cette volonté de faire quelque chose de différent qu'un  simple mélange de crudités que cette salade est née. En la goûtant, je l'ai trouvée très sympathique, mais je ne pensais pas pouvoir la prendre en photo puisque la nuit était déjà tombée au moment où je l'ai préparée, et je pensais qu'elle serait mangée le lendemain midi. Sauf que chéri a finalement décidé d'emporter autre chose pour son déjeuner, me laissant donc la liberté d'immortaliser cette salade.


Ce n'est certes pas une recette révolutionnaire qui va changer la face de la blogosphère culinaire, je vous l'accorde, mais après tout, il n'y a pas de raison que l'on réserve les blogs à des recettes hyper complexes et élaborées. En tout cas, ce n'est pas ce que je souhaite pour le mien, au contraire j'ai de plus en plus envie qu'il reflète ce que je mange réellement, et, comme beaucoup de monde, je n'ai pas toujours le temps, l'envie et les ingrédients pour me lancer dans de la grande cuisine. Et puis, pour moi qui suis habituellement une monomaniaque de la salade de pâtes, cette recette constitue quand même une petite révolution ;)


Dernier argument en faveur de cette recette : la saison des pique-niques et des barbecues approche à grand pas, et elle fera un très bon accompagnement pour vos grillades (en ce qui me concerne, je MEURS d'envie de tester ces saucisses de haricots !) en attendant de pouvoir faire du taboulé !


Salade de pâtes, radis et roquette {végétalien, sans soja, sans noix}
Pour 2 personnes en plat principal :
- 100 g de pâtes de type langue d'oiseau
- une demi-douzaine de radis
- une petite poignée de roquette
- les tiges vertes d'un petit oignon nouveau ou quelques brins de ciboulette
- 1 cs de graines de pavot
- 1 cs de mayonnaise végane (j'ai utilisé de la mayonnaise à l'aquafaba faite maison)
- zeste et jus de citron, au goût
- huile d'olive

Faire cuire les pâtes en suivant les instructions du paquet. Égoutter, verser dans un saladier et arroser d'un filet d'huile d'olive (ou autre huile de votre choix) pour ne pas qu'elles collent. Laisser refroidir.

Trancher finement les radis, hacher grossièrement la roquette, émincer l'oignon nouveau ou la ciboulette. Ajouter aux pâtes froides avec les graines de pavot et la mayonnaise et mélanger.

Assaisonner de zeste de citron au goût.

Au moment de servir, ajouter du jus de citron au goût (si vous le mettez en avance, cela aura tendance à ramollir la roquette). Cette salade se conserve 2 à 3 jours au frais.



Pasta, radish and arugula salad {vegan, soy-free, nut-free}
Serves 2 as a main :
- 100 g orzo pasta
- about 6 to 10 radishes, depending on size
- a small handful arugula
- a few chives stalks
- 1 tbsp poppy seeds
- 1 tbsp vegan mayonnaise (I used homemade aquafaba mayonnaise)
- lemon zest and juice to taste
- olive oil

Cook the pasta according to the instructions on the package. Drain, put in a wide bowl, drizzle with a bit of olive oil (or another oil of your choice) and stir, so that they don't stick together. Let cool.

Finely slice the radishes, coarsely chop the arugula, mince the chives. Put in the bowl with the cooled pasta along with poppy seeds and mayonnaise. Toss well and season with lemon zest to taste.

Before serving, season with lemon juice to taste (if you put it in the salad long before serving, it will "cook" the arugula and you don't want to eat some soggy salad).

This salad keeps in the fridge for 2 or 3 days.

mercredi 16 mai 2018

Gratin de gnocchis à l'ail des ours et aux asperges // Wild garlic-flavoured gnocchis and asparagus casserole

Ces derniers jours, on se coltine une météo pourrie, digne d'un mois de mars. Après plusieurs weekends aux températures estivales, ça pique de ressortir le manteau et le parapluie... Je vous laisse imaginer à quel point je suis contente d'avoir fait un pichet entier d'infusion glacée samedi dernier en me disant qu'elle nous aiderait à supporter la chaleur, pour me réveiller face à la pluie dimanche matin (et tous les autres jours qui ont suivi depuis...).





Du coup, on s'est consolés en préparant un plat bien réconfortant : un gratin de gnocchis. Eh oui, vous ne connaissez pas le proverbe "Météo pourrie... Météo à gnocchis!"? (Comment ça, je viens de l'inventer pour justifier mon envie de gnocchis? Mais pas du tout!). Sauf qu'on a quand même mis une bonne touche de printemps dedans, histoire de pas se laisser abattre non plus! On a donc parfumé nos gnocchis à l'ail des ours (on a profité des jours fériés pour aller en ramasser une dernière fois, en faire du pesto et le congeler pour en avoir à disposition toute l'année!), et ajouté des tiges d'asperges blanches (les pointes ayant été cuisinées en risotto quelques jours plus tôt). Si on les épluche bien et qu'on les coupe en petits tronçons, je vous garantis que vous n'aurez pas de problème de filaments! Bien entendu, si vous avez des asperges entières, vous pouvez aussi y mettre les têtes. De même, si vous avez des asperges vertes au lieu des blanches, ça marchera très bien aussi!







Pour les gnocchis, je suis partie de cette recette de La fée Stéphanie, très simple et efficace, sauf que j'ai utilisé de la farine de blé classique (T80, pour être précise), et j'y ai rajouté un peu de fécule de tapioca pour un peu plus de moelleux, mais ça fonctionne aussi sans. Et bien entendu, j'y ai aussi mis du pesto d'ail des ours, et là encore, si vous n'en avez pas, vous pouvez soit vous en passer, soit le remplacer par un pesto aux herbes de votre choix! Les instructions paraissent longues, mais je vous assure que faire des gnocchis, ce n'est vraiment pas compliqué. Vous n'êtes même pas obligés de leur donner une jolie forme pour cette recette, vu qu'ils seront de toute façon planqués dans la sauce béchamel! Gardez juste en tête qu'ils gonflent à la cuisson, je me suis faite avoir la première fois que j'en ai fait et je me suis retrouvée avec des trucs énormes, c'était un peu lourd... Cette fois j'ai voulu les faire plus petits, et au final je pense être tombée dans l'excès inverse car j'ai trouvé qu'ils "fondaient" un peu trop dans la sauce à mon goût. La prochaine fois sera la bonne! (Comment ça je me cherche encore des excuses pour manger des gnocchis?!)



Gratin de gnocchis à l'ail des ours et aux asperges {végétalien, option sans noix, option sans soja}
Pour 4 personnes :
Les gnocchis :
- 400 g de pommes de terre (les pommes de terres flétries retrouvées au fond d'un placard en cette saison conviennent très bien!)
- 100 g de farine T80
- 10 g de fécule de tapioca (optionnel)
- 1 cc de sel fin
- 2 généreuses cc de pesto d'ail des ours (je mixe simplement des feuilles d'ail des ours avec de l'huile d'olive) ou de pesto aux herbes de votre choix, ou pas de pesto du tout
Le gratin :
- les tiges d'une botte d'asperges blanches ou vertes (et les têtes aussi, si vous savez pas quoi faire d'autre avec)
- 250 à 300 ml de lait végétal non sucré (j'ai utilisé du lait d'avoine)
- 2 cs d'huile d'olive
- 3 cs de farine de blé ou de riz
- sel, poivre, noix de muscade au goût
- fromage végétal pour gratiner (optionnel)
- levure maltée

Faites cuire les pommes de terre ENTIÈRES et NON PELÉES dans de l'eau bouillante, jusqu'à ce qu'elles soient tendres. Pour des pommes de terre de taille moyenne, il faut compter 15 à 20 minutes.

Laisser tiédir jusqu'à ce qu'elles soient manipulables, puis les peler et les écraser en purée avec le sel et le pesto dans un saladier. Ajouter la farine et la fécule progressivement, en les incorporant à la fourchette. Quand la pâte devient trop épaisse, continuer à la travailler à la main jusqu'à obtenir une boule de pâte souple et homogène.

Prélever un quart de pâte, le rouler en un long boudin sur un plan de travail fariné, et découper en tronçons de taille identique. Attention, les gnocchis gonflent à la cuisson, tenez-en donc compte pour les former selon la taille qui vous convient. On peut rouler les gnocchis sous les dents d'une fourchette pour leur donner leur rayures caractéristiques, mais c'est totalement optionnel et dans cette recette, la forme des gnocchis n'a aucune importance. Placer les gnocchis déjà formés sur une planche ou un plan de travail bien fariné pour ne pas qu'ils collent.

Une fois les gnocchis formés, faire bouillir une casserole d'eau. Saler lorsque l'ébullition est atteinte. Plonger les gnocchis dans l'eau, en plusieurs fois et en remuant délicatement le contenu de la casserole avec une cuillère en bois pour éviter qu'ils ne collent entre eux (j'ai fait 3 cuissons). Les gnocchis sont cuits lorsqu'ils remontent en flottant à la surface. Les retirer avec une écumoire et les déposer dans un plat à gratin. Arroser d'un filet d'huile et mélanger délicatement pour ne pas qu'ils collent.

Réserver environ 300 ml d'eau de cuisson des gnocchis.

Peler les tiges des asperges pour éliminer les fibres dures, et les couper en petits tronçons de 5 mm.

Porter l'eau de cuisson réservée à ébullition. Y faire cuire les asperges pendant environ 7 minutes, jusqu'à ce qu'elles soient tendres. Récupérer les asperges avec une écumoire et les ajouter aux gnocchis. Conserver l'eau de cuisson.

Verser l'eau de cuisson des asperges dans un verre doseur, et ajouter du lait végétal pour obtenir un total de 500 ml de liquide.

Faire chauffer l'huile d'olive dans une casserole, y ajouter la farine d'un coup et bien mélanger à l'aide d'une cuillère en bois pour former une pâte. Laisser dorer quelques minutes en mélangeant.

Versez progressivement le mélange lait végétal + eau de cuisson, en fouettant bien pour éviter les grumeaux. Laisser épaissir la béchamel sur feu doux. Attention, la sauce ne doit pas être trop compacte car elle épaissira encore lors de la cuisson au four. Assaisonner au goût de sel, poivre et noix de muscade. Verser sur les gnocchis et les asperges et bien mélanger.

Répartir du fromage végétal à la surface du gratin, et parsemer de levure maltée. Faire gratiner au four à 180° pendant 20 minutes.





Wild garlic-flavoured gnocchis and asparagus casserole {vegan, soy-free option, nut-free option}
Serves 4 :
For the gnocchis :
- 400 g waxy potatoes (you can use old, wrinkled potatos that you forgot in the back of your pantry, they work perfectly well for this!)
- 100 g all purpose flour
- 1 tsp tapioca starch (optional)
- 1 tsp fine sea salt
- 2 heaped tsp wild garlic pesto (I just blend wild garlic with olive oil) or another herb pesto of your choice, or no pesto at all
For the casserole :
- the stems of 1 bunch of white or green asparagus (you can use the tops too if you don't know what to cook with them!)
- 250 to 300 ml unsweetened plant milk (I used oat milk)
- 2 tsp olive oil
- 3 tsp all purpose flour
- salt, pepper and nutmeg to taste
- vegan cheese of your choice (optional)
- nutritional yeast

Boil the potatoes, whole and unpeeled, until soft. Medium potatoes take about 20 minute. Drain and leave to cool.

When cool enough to handle, peel and mash in a wide bowl with the salt and pesto. Add the flour and starch gradually, mixing with a fork. When the dough becomes too thick to be manipulated with a fork, knead until you get a ball of soft dough.

Take 1/4 of the dough and shape into a long roll onto a floured countertop. Cut the roll into pieces and put them on a floured tray so that they don't stick. Keep in mind taht the gnocchis will puff when cooking, so shape them a bit smaller that you want them to be. You can give them their typical shape and stripes using a fork (either use the fork to roll them on the countertop, or make small balls and push them on top of the fork), but it is totally optional in this recipe as they will be drowned in bechamel sauce anyway!

Boil the gnocchis in a large pot of salted water. Dont cook too many at a time or the will stick together. Also, to prevent them from sticking, stir gently the water with a wooden spoon when you drop the gnocchis in the water. They are ready when they float on top of the water. Remove them with a slotted spoon and place in a casserole dish. Drizzle with a bit of olive oil and toss gently to prevent sticking. Repeat until all he gnocchis are cooked. Reserve about a cup of cooking water.

Peel the asparagus stems to remove the tough fibers. Slice into 1/2 inch pieces. Boil in the reserved cooking water, for about 7 minutes, until tender. Remove with a slotted spoon and add to the gnocchis. Reserve cooking water.

Pour the cooking water in a measuring glass, and add milk until you get 2 cups of liquid.

Heat the olive oil in a pot on medium-high heat. Add the flour and stir to make a paste. Let cook a few minutes, until golden. Add the milk mixture gradually, whisking vigorously to avoid the formation of lumps. When all the milk has been added, cook on low heat, stirring, until it thickens and coats a spoon. Season to taste with salt, pepper and nutmeg.

Pour the bechamel sauce over the gnocchis and asparagus and toss to coat. Sprinkle with cheese and nutritional yeast. Bake for 20 minutes at 180°C (350F), until golden on top.

jeudi 10 mai 2018

Tartines aux épinards, asperges et sauce hollandaise // Spinach, asparagus and hollandaise sauce toasts

Mon panier AMAP fonctionne un peu comme le karma : si vous faites de bonnes actions, vous en serez récompensés. Avec nos légumes, c'est presque pareil, sauf que la bonne action, c'est de manger du chou tout l'hiver, et la récompense, c'est des sacs entiers d'épinards frais, des bottes d'asperges, de la roquette, des radis croquants, ... Bref, de délicieux légumes de printemps en abondance, qui me font oublier les kilos de chou qu'on a du engloutir au cours des mois précédents !


Ces beaux légumes tout neufs arrivent à pic, car je commençais à manquer d'inspiration à force de tourner en rond autour du trio chou/carotte/poireau... Enfin, pour le salé du moins, car pour le sucré j'ai plusieurs idées de recettes en tête, dont une que vous verrez très bientôt par ici ;) Mais revenons à nos moutons tartines. Je suppose que vous connaissez les oeufs bénédicte, grandes stars des brunchs : un muffin anglais, du bacon, un oeuf poché et de la sauce hollandaise. J'adorais ce plat, mais je lui préférais encore plus sa variante végétarienne inspirée des oeufs à la florentine, avec des épinards à la place du bacon. C'est cette dernière recette qui m'a inspirée pour mes tartines, j'ai simplement substitué à l'oeuf des asperges blanches, qui se marient très bien avec la sauce hollandaise elles aussi.

Ces tartines peuvent évidemment être servies au cours d'un brunch, mais elles font aussi un très bon repas léger, servi avec une salade en accompagnement. Vous pouvez aussi les servir en entrée, ou même lors d'un apéro à condition de les préparer au dernier moment, car la sauce fige vite en refroidissant.



Tartines aux épinards, asperges et sauce hollandaise {végétalien, sans noix, option sans gluten, option sans soja}
Pour 4 petites tartines (2 personnes en entrée, 1 personne en plat principal) :
- 4 belles asperges blanches
- 1 grosse poignée d'épinards frais (privilégiez les feuilles les plus jeunes sur le pied)
- 1 gousse d'ail
- 25 ml de jus de citron frais
- 25 ml d'eau
- 12 g de fécule
- 12 g de margarine
- 50 ml de lait de soja ou autre lait végétal non sucré
- 1 pincée de zeste de citron
- 1 pincée de curcuma
- sel et poivre
- huile d'olive
- pain de votre choix (ici de la baguette coupée en biais)

Peler les tiges des asperges. Les découper en tronçons de la taille de vos tartines. Les faire cuire dans de l'eau bouillante jusqu'à ce qu'elles soient tendres, récupérer à l'écumoire et réserver.

Faire blanchir les épinards pendant 1 minute dans la même casserole, égoutter.

Préparer la sauce hollandaise : mélanger au fouet l'eau, le jus de citron, le curcuma et la fécule dans une petite casserole. Mettre sur feu vif et ajouter la margarine en petits morceaux. Fouetter jusqu'à épaississement du mélange. Hors du feu, ajouter le lait végétal petit à petit et le zeste de citron. Salez et poivre au goût. Maintenir au chaud sur feu très doux.

Émincer la gousse d'ail, la faire revenir quelques minutes dans un peu d'huile d'olive, puis ajouter les épinards et laisser cuire une à deux minutes.

Faire griller le pain, répartir les épinards sur les tartines, recouvrir avec les asperges et arroser de sauce hollandaise.



Spinach, asparagus and holandaise sauce toasts {vegan, nut-free, gluten-free option, soy-free option}
Yields 4 small toasts (serves 1 as a main, 2 as a starter) :
- a handful fresh spinach leaves (chose the smalles and youngest ones if you can, they are more tender)
- 4 white asparagus
- 1 clove garlic
- 25 ml freshly squeezed lemon juice
- 25 ml water
- 12 g corn or potato starch
- 12 g vegan butter
- 50 ml soy milk or another unsweetened plant milk of your choice
- 1 pinch turmeric
- 1 pinch freshly grated lemon zest
- salt and pepper to taste
- olive oil
- bread of your choice (I used diagonally sliced baguette)

Peel the asparagus stems and cut them to fit on your toast. Boil until tender and remove them from the pot with a slotted spoon. Save for later.

Add the spinach to the water used to cook the asparagus and blanch for 1 min. Drain and save for later.

Make the sauce : in a small pot, whisk the lemon juice, water, starch and turmeric. Place on high heat and add the vegan butter, diced. Whisk until thickened, the remove from fire and gradually add the milk, stirring. Add the lemon zest and season to taste with salt and pepper. Keep war on very low heat.

Finely chop the garlic clove. Cook in olive oil for a few minutes on medium heat, then add the spinach and cook for 2 more minutes.

Toast your bread. Divide the spinach on the toasts, add the asparagus on top and drizzle with hollandaise sauce. Serve immediatly, as the sauce thickens quickly when cooling.

mercredi 11 avril 2018

Falafels à l'ail des ours // Wild garlic falafels

Happy birthday to me ! Aujourd'hui, je souffle ma 28e bougie, et j'ai décidé de fêter ça avec une recette de... Falafels! Si vous vous attendiez à un gâteau, c'est loupé. Il faut dire que je ne suis pas très douée en pâtisserie, ou en tout cas pas pour inventer des recettes! Je sais rajouter du zeste de citron ou des pépites de chocolat dans un gâteau au yaourt, mais ça s'arrête là... Je suis beaucoup plus à l'aise avec le salé !





Et puis pourquoi je ne pourrais pas me faire des falafels d'anniversaire ? C'est, après tout, un de mes plats préférés et pourtant je n'en fais que trop rarement à la maison (bon, par contre, pour planter les bougies dedans, c'est pas gagné...). Il y a quelques temps, après être allée cueillir un beau bouquet d'ail des ours, j'ai réfléchi à ce que je pourrais en faire. J'ai spontanément pensé à ma focaccia, puis à des gnocchis (#lespatescestlavie), et d'un coup, paf, l'illumination! DES FALAFELS A L'AIL DES OURS!!! J'en salivais rien que d'y penser, déjà que les falafels, c'est délicieux puissance 1000, alors avec le parfum délicat de l'ail des ours, ça ne pouvait qu'être de la bombe!





On imagine souvent que ces petits boulettes sont difficiles à réaliser, mais en fait, c'est une recette très simple. Le secret, c'est d'utiliser des pois chiches crus qu'on laisse tremper une nuit, et qu'on mixe avec des aromates. On obtient alors une pâte facile à modeler, et qui se tient parfaitement à la cuisson. J'ai opté pour une cuisson classique dans un bain de friture (enfin, un demi-bain, en retournant régulièrement mes boulettes), mais si vous essayez la cuisson au four, faites-moi savoir si ça fonctionne! Pour les accompagner, nous avions fait des wraps en suivant cette recette, et j'avais préparé un assortiment de crudités (épinard frais, lamelles de chou rouge, d'oignon rouge et de carotte jaune) ainsi qu'une sauce au tahin (3 cc de tahin + 1 petite gousse d'ail pressée + 1 pincée de sel + de l'eau pour diluer, c'était très bon mais attention à l'haleine après ça!) mais vous pouvez bien évidemment faire avec ce que vous avez sous la main! Si vous êtes vraiment un fana d'ail des ours, vous pouvez même faire une petite sauce au yaourt, citron et ail des ours haché pour accompagner vos falafels, ou encore un beau houmous vert, voire même un pesto! Vous pouvez aussi servir ces falafels au sein d'un mezzé, accompagné d'autres petites bouchées comme des champignons à la melasse de grenade, un taboulé printanier (que vous pouvez pimper avec de l'ail des ours, lui aussi)(la nana qui ne lâche pas l'affaire ^^) ou des chaussons parfumés au citron confit (je vous laisse deviner ce que vous pouvez mettre dedans en plus :p). Alors, vous choisissez quoi comme option, les wraps 100% ail des ours ou le mezze à l'ail des ours?




Falafels à l'ail des ours {végétalien, sans gluten, sans soja, sans noix}
Pour une vingtaine de falafels :
- 200 g de pois chiches secs
- 1 cc + 1/2 cc de bicarbonate de sodium
- 1 petit oignon
- 1 petite gousse d'ail
- une quinzaine de feuilles d'ail des ours
- 2 cc de cumin
- 1 cc de coriandre en poudre
- 1/2 cc de menthe séchée
- 1/2 cc de sel
- 1/4 cc de poivre
- farine de pois chiches (selon l'humidité de la pâte)
- huile végétale pour friture
- pour servir : wraps ou pains pitas, crudités, sauce au tahin ou au yaourt, houmous, ...

La veille, faire tremper les pois chiches dans un grand volume d'eau additionné d'une cc de bicarbonate de sodium.

Le jour même, quelques heures avant de débuter la cuisson, égoutter les pois chiches et les rincer. Il est conseillé de les peler (je le fais en les frottant très fort dans mes mains dans l'eau de trempage, les peaux remontent à la surface) mais c'est une étape qui prend du temps et il me semble avoir déjà fait des falafels en gardant la peau des pois chiches sans que cela ne change beaucoup la recette.

Peler l'ail et l'oignon et les hacher grossièrement. Nettoyer l'ail des ours et le hacher finement.
Dans le bol d'un mixeur, placer les pois chiches égouttés, 1/2 cc de bicarbonate de sodium, l'ail, l'oignon, les trois quarts de l'ail des ours, les autres épices et la menthe séchée. Mixer jusqu'à l'obtention d'une pâte.

Verser dans un saladier, ajouter l'ail des ours restant et mélanger à la fourchette. Si le mélange paraît trop humide, ajouter quelques cs de farine de pois chiches. On doit pouvoir former facilement des boulettes sans que la pâte ne colle trop aux mains. Lisser la pâte avec le dos d'une cuillère, couvrir le saladier et placer au frais pour quelques heures.

Une fois que la pâte a reposé, former des boulettes de la taille d'une balle de ping-pong (j'ai pu en faire 18).

Faire chauffer de l'huile végétale dans une poêle ou une casserole. Dans l'idéal, il faudrait pouvoir y plonger entièrement les falafels, mais il est aussi possible de les cuire dans 2 à 3 cm d'huile en les retournant avec précaution.

Quand l'huile est chaude (un morceau de pain plongé dedans doit provoquer des grésillements et des petites bulles), plonger les falafels dans le bain de friture. Procéder en plusieurs fois pour ne pas qu'ils se touchent dans la casserole. Faire frire jusqu'à​ ce qu'ils soient dorés de tous les côtés.

Servir chaud dans un mezze ou dans des wraps ou pains pitas avec des crudités et la sauce de votre choix (pour moi : épinards frais, chou rouge, carotte jaune, oignon rouge, sauce au tahin). Vous pouvez préparer les falafels à l'avance et les réchauffer au four au moment de servir.





Wild garlic falafels {vegan, gluten-free, soy-free, nut-free}
Yields about 20 falafels :
- 200 g dried chickpeas
- 1 + 1/2 tsp baking soda, divided
- 1 small onion
- 1 small garlic clove
- about 15 wild garlic leaves
- 2 tsp cumin powder
- 1 tsp coriander powder
- 1/2 tsp dried mint
- 1/2 tsp salt
- 1/4 tsp black pepper
- vegetable oil for frying
- to serve : pita bread or tortillas, your choice of crudités and sauce (tahini or yogurt sauce, hummus, ...)

The night before, soak the chickpeas in water with 1 tsp baking soda.

A few hours before cooking, drain and rinse the chickpeas. It is advised to peel them (I do this by rubbing them hard into my hands in the soaking water so that the skins float on top) but it is a hard, time consuming step and I think I've already made falafels without peeling the chickpeas and they turned out fine.

Peel the onion and garlic and choap coarsely. Rince the wild garlic and chop finely.
In a food processor, add the drained chickpeas, remaining 1/2 tsp baking soda, onion, garlic, 3/4 of the wild garlic, mint and the remaining spices. Blend until you get a paste.
Put the paste in a wide bowl and add the remaining wild garlic and toss with a fork. The batter shouldn't be too wet and should hold its shape when pressed in the hand, without being too sticky. If not, add a couple tsp chickpea flour and mix well.

Flatten the mix with a spoon, cover the bowl and place in the fridge for a few hours.
Once the batter has rested, use your and to form balls of the size of a ping-pong ball (I made 18 pieces).

Heat the oil in a pan or pot. Ideally, it should entirely coat the falafels, but it also works if you cook them in a few inches of oil, flipping them carefully.

When the oil is hot (a cube of bread should sizzle), add the falafels to the pot. Do not overcrowd. Cook until golden and crispy all over.

Serve hot as a part of a mezze, or with pita bread or tortillas and your choice of crudités and sauce (I used fresh spinach leaves, red cabbage, julienned yellow carrots, red onion, and tahini sauce). The falafels can also be made ahead of time and reheated in a hot oven before serving.


mardi 2 mai 2017

Scones salés à l'ail des ours // Wild garlic savoury scones

Nous sommes le 2 mai, je n'ai pas posté depuis près d'un mois et pourtant...

Je n'ai pas rédigé mon article de favoris du mois (et je ne le ferai probablement pas car je n'ai pas grand chose à y mettre si ce n'est cette recette de cookies à l'okara d'avoine absolument délicieux)

Je n'ai pas encore fini de trier mes photos de Cuba, plus d'un mois après mon retour.

J'ai tout juste commencé à écrire un article sur le sujet mais je n'en suis pas satisfaite et je vais probablement le modifier entièrement.

J'ai à peine découpé les pièces de ma jupe pour mon projet capsule d'avril (oui oui, j'ai bien dit avril...)

Je n'ai toujours pas fini mon jean, projet capsule de février (OUI OUI, j'ai bien dit FÉVRIER...)

Et au lieu de m'occuper de tout ça, j'ai préféré faire des scones. Je crois que si la procrastination était une épreuve olympique, je serais médaillée d'or et détentrice du record mondial.


Oui mais attendez, il y a quand même une excellente raison qui fait que je vous parle de ces scones maintenant : c'est parce que la fin de la saison de l'ail des ours est dangereusement proche, et jusqu'à présent, je n'en ai que trop peu profité. C'est ainsi que, prise par l'urgence, j'en ai acheté deux gros bouquets au marché dimanche (y'en a qui achètent du muguet, moi je préfère l'ail des ours. Chacun son truc.) J'avais prévu d'en mettre dans une salade et dans un bibimbap, de faire de l'huile parfumée avec les fleurs, des pickles avec les racines et du pesto avec les tiges (spoiler alert : ça, c'était pas terrible comme idée, ça a pas super bien marché. Le faites pas. Coupez plutôt les tiges en petits tronçons et utilisez-les comme de l'ail ou de l'échalote dans des poêlées ou des vinaigrettes) et puis de congeler les feuilles restantes pour pouvoir assouvir mes envies de foccacia quand je le souhaitais.

Et puis l'idée de ces petits scones salés a germé de je ne sais où (enfin si, je sais : avec le froid polaire de ces derniers jours, je suis in the mood for love soupe, et qui dit soupe dit petits-trucs-croustillants-pour-manger-à-coté. Donc, des scones. CQFD.) alors je me suis empressée de les réaliser et de les poster ici en priorité devant tout le reste pour que vous puissiez avoir une chance d'en profiter vous aussi. Mais si jamais vous ne trouvez pas d'ail des ours, vous pouvez très bien le remplacer par une autre herbe de votre choix (j'imagine bien du basilic, de la ciboulette ou des oignons nouveaux, de la sauge, du thym, ou du romarin frais). Pour la pâte, j'ai tout simplement réutilisé celle de mes scones sucrés, avec quelques petites modifications pour les rendre végétaliens.


J'en profite d'ailleurs pour vous parler du Défi Végane 21 jours organisé par le Festival Végane de Montréal, et dont l'objectif est, comme vous l'aurez compris, de "tester" le mode de vie végane pendant 21 jours (et plus si affinités ;) à compter du 1er mai. Si vous souhaitez participer, il est bien évidemment encore temps de vous inscrire à la newsletter du défi pour recevoir des idées de menu et des conseils pour bien mener son alimentation végétalienne, et de rejoindre le groupe Facebook dédié! Pour ma part, bien que je mange végétalien à 90%, je n'ai pas encore totalement franchi le cap et je mange encore régulièrement des oeufs (et je dois avouer que j'aime beaucoup ça donc j'ai du mal à m'en passer...), et parfois des produits laitiers, surtout quand je suis hors de chez moi (c'est déjà pas toujours facile de trouver des options végétariennes en province, alors trouver des plats sans beurre, crème ou fromage ça tient presque de l'impossible...) Mais pendant ces 21 jours, je vais m'interdire totalement tout produit d'origine animale et voir comment je m'en sors! J'espère également retrouver un rythme de publication un peu plus régulier et poster quelques recettes dans le cadre du défi ! Allez, venez, on est bien en véganie ;)


Scones salés a l'ail des ours {végétalien, option dans soja, option sans noix}
Pour 12 à 15 scones :
- 175 g de farine de blé T80
- 1 cc de levure chimique
- 1 cc de bicarbonate de soude
- 1/4 cc de sel
- 40 g de margarine végétale ou d'huile de coco solide OU 20 g de margarine ou d'huile de coco + 20 g de purée de cajou (pour un gout plus fromagé)
- une dizaine de feuilles d'ail des ours, lavées, séchées et ciselées
- 90 ml de lait végétal non sucré + un peu pour dorer
- 1 cc de vinaigre de cidre

Faire tiédir le lait et ajouter le vinaigre. Laissez reposer quelques minutes.

Dans un saladier, mélanger la farine, la levure, le bicarbonate et le sel. Ajouter la margarine en petit morceaux (ou l'huile de coco, ou le mélange purée de cajou + margarine ou huile de coco) et sablez du bout des doigts. Ajouter l'ail des ours ciselé et mélanger pour bien répartir.

Verser le mélange lait + vinaigre dans le saladier en mélangeant avec une fourchette pour l'incorporer, puis pétrir la pâte quelques minutes, juste le temps d'obtenir une boule homogène.

Diviser la pâte en deux boules et, sur un plan de travail fariné, étaler chaque boule en un disque d'environ 1 cm d'épaisseur. Découper chaque disque en 6 ou 8 portions. Vous pouvez également découper des scones ronds à l'aide d'un emporte-pièce.

Répartir les scones sur une grille de four recouverte d'un tapis de cuisson. Badigeonner chaque scone d'un peu de lait végétal et enfourner pour 15 à 20 minutes à 180°C, jusqu'à ce qu'ils soient dorés mais encore moelleux à l'intérieur.

Servir en accompagnement d'une salade ou d'une soupe (la seconde option est évidemment préférable par ces temps glaciaires ;) Les scones se gardent quelques jours dans une boîte hermétique. La pâte peut être congelée crue, de préférence avec les scones déjà découpés, vous n'aurez plus qu'à les enfourner directement à la sortie du congélateur. Vous pouvez aussi congeler la pâte en boule ou en disque et la laisser décongeler quelques heures à température ambiante avant de la manipuler.


Wild garlic season is coming to its end, but I didn't get to enjoy its delicate flavour as much as I'd have liked this year. So when I spotted some at the market, I immediatly bought two big bunches of it. I plan to make this salad and use some leaves as topping for a bibimbap, then make garlic-flavoured oil with the flower buds, pickles with the roots, and pesto with the stems (which isn't a very good idea actually. Don't do it. Instead, chop the stems and use them like garlic or shalots in stir-fries or dressings), and finally freeze the remaining leaves so that I get to enjoy this focaccia whenever I want. But the the idea of making savoury scones popped into my mind (probably because we're freezing right now, so I'm thinking a lot about soup and about little crunchy things on the side), so I adapted my recipe for British scones into a savoury and vegan version, and I have to say that this is a big success! I had to prevent myself from eating them all in one night! If you can't find ramps, I think that fresh basil, scallions, sage, thyme or rosemary would work nicely too!


Wild garlic savoury scones {vegan, soy-free option, nut-free option}
Yields about 12-16 small sconnes : 
- 175 g semi-whole wheat flour
- 1/4 tsp salt
- 1 tsp baking powder
- 1 tbsp baking soda- 40 g vegan butter or solid coconut oil OR 20 g vegan butter or coconut oil + 20 g cashew butter
- 10 ramps (wild garlic) leaves or so, washed, dried and finely chopped
- 90 ml unsweetened plant milk of your choice + more to glaze
- 1 tsp apple cider vinegar

Warm the milk slightly, just to take the chill off. Add vinegar, and leave to curd for a few minutes.

In a big bowl, sieve flour, baking powder and soda and salt.

Add the cubed vegan butter (or coconut oil, or vegan butter/coconut oil + cashew butter) and mix with your fingertips until it looks like breadcrumbs. Add the chopped ramp leaves and mix well with your fingertips to distribute evenly.

Pour the milk into the flour miture, stirring with a fork to incorportae the liquid. Knead lightly until a soft dough is formed. Do not overmix or the scones will be too heavy.

Divide the dough into two balls and roll on a floured surface into 1 cm (1/2-inch) thick discs. Slice into 6 or 8 pieces. You could also make round scones with a pastry cutter. Pace them on a baking sheet, spacing them from 1 1/2 inch so that they do't stick together when baking.

Glaze each scone with milk and bake for 15 to 20 min at 180°C (400F) until golden and puffy. 

Serve as a side for salad or soup. The scones keep for a few days into an airtight box. The dough can be frozen raw, preferably cut into scones (this way you'll joust have to pop them into the oven straight from the freezer), but you can also freeze the dough uncut (formed into a ball or a disc) and let it thaw for a few hours at room temp before handling.